Dans un communiqué, le ministère botswanais des Affaires étrangères a demandé à la communauté internationale de faire pression sur le pouvoir de Kinshasa en vue d’accélérer le processus d’alternance démocratique en République Démocratique du Congo (RDC). D’après ce communiqué, le climat politique de la RDC s’est détérioré «car son chef a retardé avec persistance la tenue des élections et a perdu le contrôle de la sécurité» de son pays.
« Le gouvernement botswanais appelle la communauté internationale à mettre davantage de pression sur la majorité présidentielle de la RDC, pour l’emmener à renoncer au pouvoir et à ouvrir la voie à l’instauration d’un nouveau régime politique », peut-on lire dans un communiqué du ministère botswanais des Affaires étrangères signé le 26 février 2018.
« Nous continuons à être les témoins d’une aggravation de la situation humanitaire dans ce pays, principalement car son dirigeant, Joseph Kabila, a retardé le processus électoral et a perdu le contrôle de la sécurité de son pays », ajoute le communiqué.
Noter que le Botswana est le premier pays africain à s’exprimer clairement dans ce sens.
PRESS RELEASE -REFUSAL BY SOME LEADERS TO HAND OVER POWER pic.twitter.com/fCZ2rTIIDK
— Botswana Government (@BWGovernment) 26 février 2018
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