Le compromis politique du centre interdiocésain provoque un tôlé avant même sa signature. Après le MLC et alliés, c’est le tour du frange de l’opposition signataire, notamment les membres du gouvernement Samy de critiquer ce qu’ils qualifient de « deal » entre MP et Rassemblement. « Étant donné que le MLC a quitté la table des discussions directes, l’inclusivité n’est pas de mise. Le compromis politique ou l’accord qui sera signé ne sera pas inclusif. Telle a été la motivation première des bons offices des évêques ».
Busa a aussi critiqué les pourparlers autour de la CENCO. « On note la focalisation de l’accord sur la réponse au sort de deux ou trois indivivus. L’un doit être président du comité de suivi, l’autre Premier ministre, l’autre encore doit revenir au pays. On est pas contre, on ne peut pas réduire la crise de la Rdc à quelques individus. Nous qui sommes allés à la cité de l’UA avons traité les problèmes dans leur globalité. Des solutions techniquement faisables pour la Rdc ».
La frange opposition signataire est mécontente. Elle parle aussi du retour à Venise et Ibiza, « C’est un marchandage entre la MP et le rassemblement au détriment du peuple congolais. << Ceux qui ont démarché deux jours durant pour obtenir la primature nous accusaient de trahir le peuple. Qui a réellement trahit? Nous notons le retour aux accords de Venise et Ibiza. Nous affirmons que si nous ne nous retrouvons pas, nous n’allons pas signer cet accord », conclut celui qui est présenté comme porte-parole de l’opposition signataire.
Mais quel poids ou assise politique possède cette frange politique, se demande-t-on? Si c’était réellement un vrai poids, on ne serait peut-être pas arrivé au centre interdiocésain.
Par ailleurs, il faut noter que le vide que pourra laisser Busa et condors sera comblé par le cartel des partis politiques signataires de l’accord du 18 octobre qui dirige le Prof Gaston Dindo.
KN
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