Des réactions se multiplient à la suite de l’adresse du Président de la République à la nation, devant les deux chambres du parlement réunies en congrès mercredi 5 avril dernier. Saluant la nomination de Bruno Tshibala, comme nouveau locataire de la primature à partir de l’empire du Milieu où il se trouve, Stephen Bwansa, Secrétaire Exécutif du PPRD/chine estime que l’intérêt national n’a pas de couleur politique. De l’économie nationale en passant par l’émergence, puisant son analyse dans le passé de la RDC, les différends qui persistent traduisent la beauté de la démocratie. Ce qui devrait plutôt se baser sur le programme de la politique de développement.
Pour lui, il est important de soutenir le Chef de l’Etat dans sa politique du combat de la reconstruction nationale, qui aspire avec détermination à des nouvelles réformes dans la machine nationale de la croissance économique. Cela, d’autant plus que chaque jour qui passe, il y a des nouveaux nés à l’intérieur et l’extérieur du pays. Et, cette croissance humaine nécessite une réponse favorable pour la stabilité sociale et le devenir de la République.
A l’en croire, l’avenir de la RDC se joue maintenant. A cet effet, il faudra accorder plus d’attention à la direction des concepts qu’il qualifie comme rouges, entendu que les alliances des circonstances risquent de détourner les objectifs de la reconstruction verte souhaitée par Lumumba, Kasa-vubu etc. ‘’Aujourd’hui, Joseph Kabila avec le programme de la reconstruction et la démocratie cherche avec détermination, la consolidation de la croissance de notre pays’’, assure-t-il.
Ce jeune congolais évoluant en Chine résume la République aux compatriotes militants pour la justice, la paix et le développement du pays. c’est pour cette raison qu’il considère l’adresse du Chef de l’Etat comme un discours d’unité, essentiellement de la mise en place dans un futur proche, des cadres pouvant répondre aux attentes du peuple en tout point. Ce qui veut dire la démocratie à travers les élections ainsi que la consolidation de la croissance par la création d’une nouvelle chaîne d’emploi. Tous ces paramètres, il les considère comme une réponse progressive aux multiples besoins actuels des agents et fonctionnaires de l’Etat, selon le temps et circonstance de l’économie. Pour ce faire, il est important de tenir compte de la situation régionale et internationale afin de relever le défi qui heurt la République depuis son accession à l’indépendance.
Cap sur l’économie
A ce siècle, la République peut prendre plusieurs connotations politiques. Mais la plus importante qui convient est purement économique, vu que le peuple a besoin d’exercer son pouvoir en vivant dans un environnement reconstruit et transformé dans la paix.
Selon Stephen Bwansa, c’est d’ailleurs dans cet élan que le Chef de l’Etat a trouvé ‘’le démon’’ qui ronge et ravage la nation pour marteler en ces termes : « la situation macroéconomique du pays avec l’inflation qui ronge le pouvoir d’achat des congolais et qui sont inquiets à juste titre, est la première raison… ».
Il reconnait tout de même que des critiques suivront cette réaction, spécialement dans l’opposition. ‘’Ils ont la liberté d’apporter un son de cloche. C’est normal ! Mais cela doit se faire en toute maturité’’, relève-t-il.
Qu’à cela ne tienne, la République doit garder son sens d’indivisibilité pour subsister et aller de l’avant dans cette phase de lutte pour la reconstruction. Car, l’intérêt national n’a pas de couleur politique. S’il y a des différends, cela devraient se baser sur le programme de la politique du développement de la République.
Il croit dur comme fer que ce premier Ministre qui vient d’être nommé devrait être un signe de traduction du niveau de maturité des acteurs politiques. Si non, le Président de la République serait obligé de prendre ses responsabilités et nommer des ministres qui répondrait au goût du peuple et à la géopolitique actuelle.
Leçon d’histoire
Rentrant dans l’histoire de la RDC, Stephen Bwansa déclare qu’avant et après l’indépendance, les acteurs politiques souhaitaient servir la République avec amour, fidélité et empressement. Cela, munis de la confiance du peuple qui les accompagnait pour l’accession du pays à la souveraineté nationale.
Cependant, lorsque de la crise économique a frappé le Zaïre à partir de 1986, des révoltes populaires ainsi qu’une politique sans maturité qui naitra au lieu de l’encadrement de la masse populaire par des contestations vertes. Ce qui a tout de suite conduit aux différents pillages pour arriver à la fuite des investisseurs nationaux, régionaux et internationaux. Une façon de faire qui a précipité la crise sociale au lieu de la résoudre.
Judith Asina
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