L’ouvrage : « Les femmes de Pakadjuma » d’Ange Kasongo Adihe a été porté sur les fonts baptismaux mardi 21 mai 2019, au préau de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (Ifasic), dans la commune de la Gombe. Ce livre de 106 pages tient mordicus à ôter aux congolais en général et aux kinois en particulier cette unique perception de caricaturer les femmes du quartier Pakadjuma dans la commune de Limete, comme étant exclusivement des prostituées.
Les jours se suivent et se ressemblent pour Ange Kasongo. Après « Les lettres de Kinshasa« , c’est autour de : Les femmes de Kinshasa » de faire l’objet du vernissage.
Ce livre qui ne balaye pas d’un revers de la main, les réalités des filles de Pakadjuma concernant leur manière de vivre, leur obsession sur le sexe et de surcroît à vil prix mais l’auteur veut extirper dans l’esprit des kinois des clichés selon lesquels que les femmes de ce coin ne vivent que dans un capharnaüm. Point donc besoin de ne tirer coûte que coûte à boulet rouge sur elles.
Madame le rapporteur du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac), Chantal Kanyimbo a vanté les efforts fournis par l’écrivaine dans la rédaction de cet ouvrage.
« J’étais vraiment surprise. Il y a une vérité qu’elle veut chercher sur les origines de la vie qu’elle rencontre ici, à la fin j’étais très surprise, la conclusion je n’ai pas beaucoup aimé,je le lui ai dit mais elle m’a dit c’est comme ainsi. Cette histoire laisse ma soif pour pouvoir chercher à lire l’ouvrage. Ce livre c’est une conclusion d’un sens de caractère, d’une détermination, d’une persévérance de Ange. Je suis heureuse aujourd’hui de la venue de cette oeuvre littéraire qui part des faits réels mais l’auteur a coudé toute histoire autour pour la rencontre d’une manière imagée. C’est une oeuvre littéraire que je salue et je voudrais lui souhaiter bon vent et surtout que vous puissiez l’ acheter. Plein succès auprès des lecteurs. Lisez et vous allez connaitre tous les détails « , a-t-elle indiqué.
Sur le microphone de Forum des AS, la députée Christelle Vuanga a évoqué le combat noble mené pour la cause de la femme et a invité également les étudiants de son ex- alma mater à beaucoup lire. D’autant plus certain seront appelés à devenir des chevaliers de la plume et du micro.
« Je suis venue pour encourager non seulement la promotion mais aussi c’est pour la cause de la femme qui tente faire la différence. La culture, le background assez large c’est important. Il faut vraiment lire. Je ne me balade jamais sans un livre. D’ailleurs actuellement, je suis entrain de lire *le temps des discussions* d’ Hilary Clinton, un très gros livre qui renferme beaucoup de richesses. J’invite les journalistes de demain de commencer à lire déjà ici à l’ Ifasic. Se documenter les rendra plus forts. Quand je commençais avec le débat. Un bon nombre de gens s’étonnaient comment j’avais une maîtrise des sujets. Vous m’ amenez dans l’armée, l’économie, la diplomatie, le football, la musique j’étais calée non pas dans le fond mais j’avais un aperçu général« , a-t-elle révélé.
Ange Kasongo a décroché son titre de licence en journalisme politique extérieure en 2012 à l’Ifasic. Elle a aussi travaillé dans le bihebdomadaire Jeune Afrique. Elle a œuvré pour le compte de TV5 monde par le biais des reportages et a fait un passage éclair de 6 mois sur RFI dans le web.
Des personnalités politiques, académiques, des étudiants ont rehaussé de leur présence cette cérémonie entre autres la ministre des droits humains, Ange-Marie Mushebweka, le président du Csac, Tito Ndombi, le recteur de l’Institut hôte, Rigobert Munkeni Lapess.
Il y avait également le représentant du chef de quartier Pakadjuma, les artistes de l’ Institut national des Arts (Ina) qui ont agrémenté cette journée pour ne citer que ceux-ci.
Gloire BATOMENE
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