Après Jean Marc Kabund, Jean Bertrand Ewanga, Delly Sessanga, Claudel Lubaya et Martin Fayulu quittent les négociations directes de la Cenco

Devant  l’impasse actuelle observée au centre interdiocésain dans les discussions liées à l’arrangement particulier,  document annexe à l’accord politique du 31 décembre 2016, Delly Sessanga, Martin Fayulu, Claudel Lubaya et Jean Bertrand Ewanga ont préféré  faire comme le secrétaire général de l’Udps, Jean Marc Kabund-a-Kabund. C’est-à-dire de quitter simplement les négociations directes qui se tiennent depuis de longues semaines au centre interdiocésain de Kinshasa.

 Sessanga , Lubaya et Fayulu l’ont annoncé sur leurs comptes twister. Mais le président du front citoyen pour la république, Jean Bertrand Ewanga, lui, l’a fait , au  cours d’un point de presse qu’il a animé le samedi 25 mars 2017. Devant la presse,  Il   n’a pas caché son pessimisme face au blocage qui s’est cristallisé notamment sur les ministères régaliens, la désignation du futur premier ministre, la problématique de la continuité ou non de la médiation de la CENCO et la succession d’Etienne Tshisekedi au conseil National de suivi de l’accord du 31 Décembre 2016.

« L’impasse créée par la majorité présidentielle appelle le peuple congolais à prendre ses responsabilités », a martelé le président du front citoyen pour la république, avant de menacer d’appuyer  sur le bouton rouge pour l’application de l’article 64 de la constitution, qui donne le droit aux citoyens congolais de barrer la route à tout individu ou groupe d’individus qui cherchent à prendre ou conserver le pouvoir par la force.

Jean Bertrand Ewanga, qui ne croit plus en la signature de l’arrangement particulier, annoncée par le vice-président  de la CENCO Mgr Ambongo, pour le 27 mars 2017, a pointé un doigt accusateur sur la famille du chef de l’Etat qui, selon lui, est responsable de l’échec, presque certain, des négociations sur les arrangements particuliers devant impulser la mise en œuvre du deal politique du saint sylvestre.

PB