Dans un message qu’il a signé vendredi janvier 2018, ce gynécologue, spécialiste en réparation des femmes victimes des violences sexuelles, indique que l’action consiste à résister et vaincre pour qu’enfin le changement arrive en RDC. La seule action à entreprendre consiste à résister et vaincre, avec pour mission, se battre pour le retour de l’ordre Constitutionnel et la restauration de la dignité du peuple. Conséquence ? bâtir un Etat de droit, émergent capable d’entrainer un développement durable et harmonieux non seulement en RD Congo, mais sur tout le continent africain en mettant l’homme au centre de toutes les actions politiques, économiques, sociales, culturelles pour restaurer sa dignité.
A cet effet, il invite tous les compatriotes épris de paix, de justice, de liberté et de dignité à Kinshasa comme dans les provinces à se joindre, ce dimanche 21 janvier 2018, à cette marche qualifiée d’espoir, lancé par le Comité Laïc de Coordination.
Le Dr. Denis Mukwege s’appuie ici sur une citation de Mahatma Gandhi : « Quand je désespère, je me souviens que tout au long de l’histoire, la voix de la vérité et de l’amour a toujours triomphé. Il y a eu dans ce monde des tyrans et des assassins ; et pendant un moment ils peuvent sembler invincibles, mais à la fin, ils tombent toujours. Pensez-y toujours ».
Pour lui, c’est depuis le 31 décembre dernier, que le pays assiste à un tel éveil des consciences, à une telle libération de la parole de vérité, à une telle détermination du peuple à briser les chaînes de son esclavage que cette citation de Gandhi résonne comme un appel à la résistance et à l’espérance. Car, face à la dictature et à la prédation la population a dressé les fronts longtemps courbés comme l’y appelaient les pères de l’indépendance. Guidé par des leaders valeureux, il veut en finir avec la médiocrité et reconquérir sa dignité.
« Il y a un temps pour tout. Le temps où nous congolais acceptions de subir la tyrannie de prédateurs est révolu. Nous ne devons plus regarder derrière nous. Nous devons nous concentrer aux seuls buts qui valent notre sacrifice le plus suprême : notre liberté et la libération de notre pays », déclare-t-il.
Une situation qui a été crié par des compatriotes du pays et notre précieuse diaspora. Il s’identifie pleinement à cette indignation générale et aux combats des millions de filles et des fils du pays et se joint au courage du Cardinal Laurent Monsengwo ainsi que le sermon patriotique du Pasteur François-David Ekofo.
Pour cette cause, il se retrouve dans l’engagement novateur et responsable du CLC, dans le combat tenace de la société civile, la détermination des mouvements citoyens, des partis politiques et de la diaspora, qui luttent depuis longtemps pour le respect de la Constitution.
Il ne veut pas ce régime instrumentalise les différences géographiques, ethniques, sociales, linguistiques ou religieuses pour opposer et diviser les uns et les autres. Car, ces différences constituent des richesses. « Notre volonté et notre détermination à vivre ensemble est une force mobilisée pour construire une nation », interpelle-t-il.
Aussi, ajoute-t-il, que ce régime ne réussira pas à créer une fracture Est-Ouest, une fracture Swahiliphones-Lingalaphones-Lubaphones-Kongophones. Encore moins, une fracture riches-pauvres ou des fractures ethniques pour nous affaiblir. Ce régime ne réussira pas non plus à créer une fracture Protestants-Catholiques. « Nous lui barrerons le chemin », précise-t-il.
A l’en croire, la seule action à entreprendre consiste à résister et vaincre, avec pour mission, se battre pour le retour de l’ordre Constitutionnel et la restauration de la dignité du peuple.
Il rappelle la vision de « bâtir un Etat de droit, émergent capable d’entrainer un développement durable et harmonieux non seulement en RD Congo, mais sur tout le continent africain en mettant l’homme au centre de toutes les actions politiques, économiques, sociales, culturelles pour restaurer sa dignité ».
Judith Asina
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