L’ex président sud-africain, Jacob Zuma a expliqué, dans une vidéo de 45 minutes postée mardi dernier, que son fils Nhlakanipho Vusi Zuma, décédé en 2018 avait été empoisonné par des individus qui s’en sont pris au jeune homme à défaut de l’avoir raté lui.
Dans un entretien posté sur YouTube avec son fils Duduzane, mort en juillet 2018 à l’âge de 25 ans, l’ex-président, revient sur ces affirmations.
“Maintenant que je sais comment il est mort, cela me peine encore davantage. Je sais que ce sont les gens qui essayaient de me tuer ou de m’atteindre (…) qui ont pris la décision de faire quelque chose qui me ferait mal”, dit-t-il.
Nhlakanipho Vusi Zuma “souffrait d’une maladie qu’on peut contrôler jusqu‘à ce qu’on devienne très vieux, mais il est mort très subitement”, précise Jacob Zuma.
En juillet 2019, devant une commission chargée d’enquêter sur la corruption pendant son règne (2009-2018), Jacob Zuma avait assuré avoir “survécu à plusieurs tentatives” d’assassinat qu’il avait attribuées, sans les nommer, à trois “organisations de renseignement”.
A défaut “de prendre ma vie, ils s’en sont pris au jeune homme d’une manière très cruelle, parce qu’ils ont interféré dans son traitement pour l’empoisonner”, poursuit-il encore sans apporter de preuves de ces affirmations.
M. Zuma a dirigé l’Afrique du Sud de 2009 à février 2018, quand il a été poussé à la démission par son propre parti, le Congrès national africain (ANC), en raison des nombreux scandales de corruption dans lesquels le président était embourbé.
Jules Ninda
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