Afrique: Des journalistes francophones à l’école de la lutte contre le tabac

Le soutien des journalistes est primordial pour faire avancer la lutte antitabac en Afrique. C’est la raison d’une formation lancée mercredi 29 août 2018 l’intention  d’une dizaine des professionnels des médias de l’Afrique francophone qui se tient à Lome au Togo. Initiée par l’Alliance pour le Contrôle de Tabac en Afrique (ACTA), ces assises se fixent comme objectif de se mettre à l’écoute et soutenir l’action des médias dans ladite lutte.

Cette formation fait partie d’une série de quatre autres avec tenues en faveur des anglophones à Accra, en Ouganda et à Cap Town  en Afrique du Sud. Et la dizaine de journalistes qui y prennent part, viennent la République Démocratique du Congo, du Cameroun, du Togo, du Niger, du Sénégal, du Congo, du Gabon et de la Mauritanie.

M. Deowan Mohee, Secrétaire Exécutif de l’ACTA qui a lancé ces travaux de trois jours indique avec les dix ans d’expérience de cette structure à contribuer dans l’avancement de la lutte antitabac des plusieurs pays, entre autres le Kenya et l’Ouganda. L’ACTA, dit-il, opère dans plusieurs pays selon les moyens. Et pour faire ce travail, la collaboration avec la presse est importante.

Pour ce faire, il faut la formation et le soutien aux journalistes pour notamment des investigations et dénonciations de l’industrie du tabac dans la lutte. « Le soutien des journalistes est primordial pour faire avancer la lutte antitabac en Afrique parce que l’industrie du tabac a des moyens pour contrecarrer cet exercice», déclare-t-il.

Pour cette première journée, plusieurs aspects ont été passés en revue. Il s’agit de l’épidémie du tabagisme et la lutte antitabac en Afrique ; la Convention Cadre de Lutte Antitabac de l’OMS (CCLAT) ; l’ingérence de l’industrie du tabac dans les politiques de la lutte ; la lutte antitabac et le développement durable. Aussi, les participants ont visualisé une vidéo sur les manœuvres de l’industrie du tabac, concernant au sujet de la création de l’emploi qui n’est pourtant pas effective.

Il faut signaler que cette formation se caractérise par des moments d’échange entre les facilitateurs et journalistes.

Judith Asina