Affaire accord de Genève : « Nos adversaires prouvent qu’ils ne sont pas encore prêts à diriger la RDC », dixit Stephen Bwansa

Le Secrétaire Provincial du PPRD/Chine n’est pas allé par quatre chemins au sujet de la désignation du candidat commun de l’opposition RD. Congolaise et du retrait des signatures de Felix Tshisekedi et Vital Kamerhe. Pour Stephen Bwansa, il faut éviter que la nation soit humiliée aux instances régionales et internationales par des querelles et luttes internes interminables. Raison pour laquelle, il revient au peuple de sanctionner par les urnes tous les signataires de l’accord de Genève.

Lisez ci-dessous l’intégralité de l’interview exclusive accordée à votre site d’information :

Matininfos.net : vous êtes Secrétaire provincial du PPRD/Chine. Quelle lecture faites-vous du choix d’un candidat commun de l’opposition et du retrait de signature de deux d’entre eux ?

Stephen Bwansa : si j’ai bonne mémoire, ici sur le même site d’information, j’avais signalé au peuple congolais en particulier et la communauté internationale en général que personnellement il m’est difficile de croire à la capacité de l’opposition  politique congolaise de s’unir jusqu’à se choisir un candidat unique. Aujourd’hui comme hier, nos amis ont pratiquement tous sans exception dessus en premier leur partenaire international.

Toutefois, pour en savoir plus sur mon article du 1^er octobre 2018, ne serait-il pas possible que votre groupe de presse mette à jour cet article intitulé : « l’opposition construit son unité de façade sur du sable ? »

Fatshi et Kamerhe, ne devraient-ils pas obéir à leurs bases respectives ?

A mon avis, il est important de souligner noir sur blanc que les stratégies jusque-là de l’unité de façade de l’opposition peine à répondre présent au rendez-vous de la reconstruction de l’Etat d’une part, et l’absence de l’oreille d’un véritable vertébré politique à sa base.

La vérité dans toutes ces problématiques d’écouter la base consiste du fait que la même base n’a jamais été écoutée, au moins jusqu’à présent par les présidents de ces partis.

Et maintenant quelle est la recommandation à faire ?

J’en manque…

Toutefois, il existe un adage qui est courant dans nos langues maternelles et dont l’on retrouve également dans la langue de Molière qui dit : « on ne fait pas la fête lorsque ça brûle chez les voisins ». Nous demandons juste au peuple congolais de retenir que le feu politique qui brûle dans certaines cases de nos adversaires politiques en plein jour prouve à suffisance qu’ils ne sont pas encore prêt à diriger ce pays convoité et combattu de l’extérieur tout comme de l’intérieur. D’où, pour éviter que la nation soit humiliée demain comme aujourd’hui aux instances régionales et internationales par des querelles et luttes internes interminables, il revient au peuple de sanctionner par les urnes tous les signataires de l’accord de Genève.

Tous sans exception doivent pour l’instant garder le calme pour que la classe politique congolaise et son peuple soit respecté par nos partenaires.

Néanmoins, nous invitons le peuple congolais à se préparer pour voter massivement conformément au calendrier électoral fixé par la CENI, le candidat n°13, Emmanuel Ramazani Shadary comme futur Président de la République.

Propos recueillis par Judith Asina