Le Front national pour le commun (FCC) a réagi énergiquement à l’obstruction du Conseil d’État sur l’élection relative de l’Assemblée nationale au remplacement de Jean-Marc Kabund au poste de Vice-président. Cette plateforme via un communiqué rendu public le samedi 13 juin condamne le recours abusif à la puissance publique et exige le strict respect du principe d’inviolabilité du Parlement.
« Le FCC se réfère notamment à la violation intentionnelle récurrente du principe, à valeur constitutionnelle, de l’inviolabilité du siège du Parlement par des forces de police et des militants ou activistes des formations politiques bien identifiées, dans le dessein, bien compris, de faire obstruction aux délibérations d’une institution aussi représentative du peuple congolais et de toutes nos provinces que le Parlement » a indiqué ce communiqué.
Cette plateforme chère à l’ex-président Joseph Kabila a rappelé que le blocage intentionnel de l’institution parlementaire a été à la base de grandes crises institutionnelles depuis 1960. Elle exige immédiatement la fin de ces pratiques de triste mémoire constituant inéluctablement un recul par rapport aux avancées démocratiques et le respect du principe sacrosaint de la séparation des pouvoirs.
« Le Front Commun pour le Congo rappelle que la tentative irrésistible d’empêcher l’institution parlementaire à fonctionner a été à la base de grandes crises institutionnelles qui ont émaillé l’histoire politique de la RDC depuis 1960. Le FCC exhorte les animateurs des institutions à respecter chacun, les prérogatives des autres institutions sur pied du sacrosaint principe de la séparation des pouvoirs« , a précisé ce communiqué.
Le FCC apporte son soutien aux élus de la majorité parlementaire et aux présidents de l’ Assemblée nationale et du Sénat dans l’accomplissement de leur mandat émanant du peuple.
« La plateforme dont Joseph Kabila est autorité morale apporte son soutien à tous les élus, particulièrement à ceux de la majorité parlementaire et aux présidents de leurs chambres, dans l’accomplissement du mandat leur dévolu par le peuple et ce, quelle qu’en soit la matière« .
Le vendredi 12 juin, sur instruction du Conseil d’État la Police nationale avait quadrillé le Palais du Peuple pour que le scrutin relatif au 1er Vice-président de l’ Assemblée nationale n’ait pas lieu.
Gloire BATOMENE
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