Le boxeur congolais, Martin Bakole a une fois de plus fait appel au ministre des Sports et Loisirs pour son éventuel combat, afin de tenter de « hisser haut » et non « imbiber dans l’eau », le drapeau national. Cette fois-ci, » Je vous salue Kabulo » qui sonne comme une prière pour que le patron des « Sports » ait des « pores » c’est-à-dire des ouvertures pour accepter, consolider voire approuver ses désidératas. Ce, après le fameux feuilleton des 100. 000 dollar américains qui est une jurisprudence mieux un cas d’école en matière des espèces sonantes et trébuchantes.
Bakole, Bakole, Bakole! Un nom qui résonne trois fois, un style qui a une figure ou encore une figure qui a un style dans la langue de « Molière ». Voici, ce boxeur qui est encore mis en « lumière » mais dans l’optique d’être éteint vu son manque de professionnalisme en termes de communication.
Comment un présumé professionnel vient pour la deuxième fois pour ne pas dire la seconde fois car la matière en demande estampillée argent, a loin de faire overdose du moins jusqu’ici?
Martin Bakole a su obtenir, le 15 février dernier, le butin qu’il voulait soit les 100.000 USD sous le ministre des Sports et Loisirs, Serge Nkonde qui voudrait sûrement permettre à ce digne fils du pays de parfaire sa préparation avant son combat prévu à Londres en Angleterre.
Mais après le combat face à l’américain Michaël Hunter, prévu le 04 mars 2023 n’a jamais eu lieu au grand désarroi des Congolais. Pourtant l’argent a été décaissé en mode urgence avait annoncé le ministre des Finances, Nicolas Kazadi.
UN GAUCHE, LOIN DU DROIT CHEMIN DE COMBAT
Toutefois, le décaissement de cette grosse somme en liquide et de surcroît la vidéo de l’athlète à bord d’une moto jusqu’à l’aéroport de N’djili ont suscité une vive polémique sur la toile.
Au finish, c’était une mise en scène à l’image du théâtre de » Muyombe gauche », c’est-à-dire des épisodes en épisodes sans fin avec un uppercut gauche de Bakole à toute la nation congolaise dont lui seul connaît le secret et pas question de se lancer dans le droit chemin pour combattre.
SE GREFFER AUX GANTS KABULO POUR AVOIR GAIN DE CAUSE
Appeler le ministre Kabulo au téléphone pour avoir un cadeau de plus, continuité de l’État oblige, en vue de préparer son rendez-vous sportif que l’on ne connait ni les tenants et les aboutissants.
L’on aboutit d’ailleurs non pas à un appel mais à un acharnement pour que le ministre de tutelle soit un bouc émissaire. Question pour ce pugiliste d’avoir un gain de cause via son un gant, de l’aide financière du Gouvernement.
« Si je ne défend pas l’honneur du pays, c’est à cause de Kabulo« , ce refrain a été chanté ça et là par Bakole et ce médicament n’a plus vraisemblablement le même effet comme avant.
Non seulement il ne guérit plus mais ses effets secondaires sont très visibles au sein de l’opinion sportive qui tire à boulets rouges sur le boxeur.
Le professionnalisme exige qu’un boxeur de la sorte puisse prendre de la hauteur, s’organiser mieux utiliser sa fédération pour un atterrissage en douceur. Quid d’un partenaire sérieux, viable ou un sponsor? pour ce champion qui a la cote au niveau mondial.
UN RAPPEL À L’ ORDRE ET UN PARDON DE JUNIOR ILUNGA POUR SON FRÈRE
L’ exemple de son frère aîné ne doit pas être le cadet de ses soucis. Chez Junior Ilunga Makabu, l’opinion congolaise et la diaspora sentent un sérieux, une organisation digne de ce nom. Ce qui est le jour et la nuit pour Bakole.
Le boxeur Junior Ilunga Makabu via une vidéo postée, ce mardi 19 septembre demande à son frère de stopper avec ses déclarations stupides dans les réseaux sociaux. Il invite tous les congolais à pardonner son frère.
En un mot ou mille mots, « Lorsqu’il nous arrive quelque chose de fâcheux, ne nous hâtons pas d’en accuser les autres. Voyons d’abord si nous-mêmes, nous n’en sommes pas la cause. N’est ce pas celui qui passe ses journées à se représenter de drôles de scènes notamment le monde des sorciers et des diables connaîtra des cauchemars. N’est ce pas celui qui mange beaucoup le soir fera des cauchemars et de mauvais rêves ?« , à l’image du conte 2, « Les cauchemar de l’écrevisse », cher au groupe Kizito Anuarite, la conscience et la responsabilité doivent être de mise auprès de Bakole.
Nesta Batomene
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