RDC/Diversification de l'économie : Comment redonner à l'agriculture ses lettres de noblesse

RDC/Diversification de l’économie : Comment redonner à l’agriculture ses lettres de noblesse

L’agriculture joue un rôle prépondérant dans la croissance économique d’un pays. La RDC possède plus de 80 millions d’hectares de terres arables dont seulement 10% sont exploitées. Vers les années 57, à l’époque coloniale La RDC fut l’un des pays au monde qui exportait ses produits des filières agricoles vers l’étranger surtout les produits de cueillette notamment le caoutchouc, l’huile de palme avec 15000 tonnes une quantité qui classait RDC deuxième pays producteur après les îles néerlandaises, le caoutchouc et parmi les produits végétaux les arachides le coton.

Tous ces produits ont été obtenus grâce à la main d’oeuvre Locale i.e grâce à l’expertise des congolais recrutés. Aujourd’hui le secteur fait preuve de parent pauvre. Après l’indépendance, la décadence dans le secteur agricole s’invite ! Les industries ont connu une descente progressive aux enfers En 1965, Le budget consacré à l’agriculture était d’1 %. Un budget qui a presque asphyxié le secteur.

D’où La dépendance du pays vers l’extérieur en important des produits agricoles comme le riz la maïs etc… Le gouvernement de la 3 ème République injecte lui un budget de 2%, difficile de remonter la pente. La quatrième République elle veut tenter de redorer le secteur avec une faible augmentation du budget 6 % celui des recherches agronomique 0,01% un chiffre statique. les chefs d’États réunis à Maputo avaient proposer 10% du budget à l’agriculture pour reconquérir les marchés. Est ce possible de redonner à l’agriculture ses lettres de noblesse ? Certes oui avec l’application de la politique du gouvernement consacré au secteur agricole. Car le système agricole s’est dégradé avec la décolonisation. l’État congolais doit augmenter l’enveloppe. Doter le secteur agricole des moyens financiers et techniques conséquents. Construire et réhabiliter à travers toute la République des routes de dessertes agricoles pour l’évacuation des produits récoltés vers les centres de commercialisation. Donner à l’INERA les moyens de fonctionnement l’État doit s’atteler au renforcement des capacités des agriculteurs et l’encadrement des paysans et les fermiers qui assurent le besoin urbain en produits vivriers pour des pratiques agricoles adaptées. Cette participation active des populations locales leur permettra de s’approprier des technologies modernes facteurs d’une grande production. Mettre des moyens pour Développer les techniques liées à la serre et l’irrigation comme sous d’autres cieux afin de booster la productivité et lutter contre le déficit alimentaire accroître la productivité.

Dans les perspectives d’avenir la représentativité des jeunes demeure dérisoire par manque des suivis de l’État dans ce secteur les agriculteurs dissuadent leurs enfants à leur emboîter les pas s’intéresser à ce métier. Constat de nos jours Les jeunes de plus en plus moins visible dans ce secteur. Le corps de métier d’agriculteurs est presque vieillissant, comment ramener les jeunes à l’agriculture cette préoccupations vaut son pesant d’or.

Il faut mener les activités liées à la sensibilisation des jeunes renforcer leurs compétences pour les amener à avoir un regard tourne vers l’agriculture pour renforcer cette lutte contre l cycle d’effondrement du secteur agricole perceptible avec la récente crise de maïs. Il a été démontré à travers les discours politique et à travers les médias que l’agriculture est une priorité des priorités et non sur le terrain . Des gouvernements qui se succèdent allouent des budgets insignifiant à l’agriculture.

Les décideurs sont appelés à revoir la politique du pays en matière agricole et s’inspirer du contenu d’un document élaboré par l ‘ ODEP et la politique agricole durable pour redorer le secteur agricole avec des vastes plans de développement en aval.

MM

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