Alors qu’un proche de l’artiste, contacté par la rédaction, a démenti l’information qui circule sur la mort de l’artiste, qui serait, selon lui encore hospitalisé, deux médias camerounais à savoir, Radio Balafon et Télé Asu, confirment le décès, lundi à 19h40, de Matumona Defao. Selon ces médias son corps serait admis à la morgue de l’hôpital Laquintinie à 21h50 précises.
Selon les même sources, l’artiste était admis, depuis quelques jours, aux soins intensifs, précisément au service de réanimation après avoir contracté la Covid19.
Né le 31 décembre 1958 à Kinshasa, François Lulendo Matumona dit « général Defao », a un parcours musical typiquement congolais. Il débute dans la chanson en 1976, dans de petits groupes d’un quartier populaire de Kinshasa. Ses modèles se nomment, à l’époque, Papa Wemba, N’Yoka Longo, Gina Efonge et Evoloko, quatre chanteurs du groupe Zaïko des années 1970.
Mais côté chant, il s’identifie le plus est Tabu Ley Rochereau.
La consécration arrive cinq ans plus après le début de sa carrière lorsqu’il intègre Le Grand Zaïko Wawa, du guitariste Félix Manuaku en 1981. Les Kinois découvrent alors un jeune chanteur élégant et bon danseur.
De 1983 à 1991, il fait les beaux jours du groupe Choc Stars, aux côtés d’autres vedettes de la chanson congolaise, dont Bozi Boziana, Debaba Mbaki, Carlyto Lassa et autres. Il opte alors pour de fréquentes apparitions à la télévision, ce qui contribue à asseoir sa popularité. Son succès grandissant et son charisme inné le conduisent alors à entamer sa carrière solo.
Depuis 1991, il a son propre groupe, Le Big Stars, comme pour s’assigner un objectif : devenir une grande star africaine. Que chacun dans son domaine fasse l’effort de réussir, lance-t-il.
PM
Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire