Il l’a dit ce samedi 16 mai lors d’une activité scientifique au Centre d’Etudes Pour l’Action Sociale (CEPAS) en marge du baptême d’un livre du Professeur Pascal Mukonde Musulay, doyen de la faculté de droit de l’Université pédagogique nationale (UPN). Selon le Président de la chambre haute du parlement, le huis clos décrété du vendredi dernier n’a pas décidé du sort de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo dans le cadre du dossier Bukanga Lonzo.
«Nous étions devant une discussion, un débat juridique. Les uns disant qu’au moment des faits il était premier ministre, donc il est justiciable devant la Cour Constitutionnelle. D’autres disent pour le moment il n’est plus premier ministre… En tant que sénateur, il est justiciable devant la Cour de Cassation. Ne serait-il pas mieux que ce soit la Cour de Cassation ou le procureur général près la Cour de Cassation qui nous saisisse ? Donc, le débat nous a amené à dire qu’on doit écrire au procureur général près la Cour Constitutionnelle pour qu’il nous éclaire davantage. Mais les récupérateurs ont vite enflé, en disant qu’on a rejeté la demande de levée des immunités. Il n’en est pas le cas. Nous n’en sommes pas encore là. On n’est même pas encore arriver à constituer la commission. Mais vous voyez la faute c’est les médias surtout quand ils sont manipulés», a expliqué Modeste Bahati Lukwebo.
Pour rappel, le vendredi 14 mai dernier, les sénateurs étaient réunis à huis clos pour décider du sort de l’ancien premier ministre sous Kabila, Augustin Matata Ponyo Mapon soupçonné des détournements des deniers publics dans le cadre du programme Bukanga Lonzo.
CMB
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