La FRMF déploie toutes ses ressources pour développer le football africain.
Si le Maroc a adopté une politique étrangère basée sur la coopération multilatérale depuis des années, la fédération royale marocaine de football (FRMF) n’était pas écartée de cette politique, elle s’est engagée pleinement dans les chantiers de la coopération internationale sur tous les niveaux, et particulièrement en Afrique.
Le début de cette stratégie était en juin 2015, quatre conventions de coopération et de partenariat ont été signées à Rabat entre la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et les fédérations de football du Burkina Faso, de la Gambie, du Rwanda et du Burundi.
Le choix de commencer par l’Afrique, n’était pas dû au hasard, car parmi les piliers de la politique étrangère du Maroc, on retrouve la coopération africaine.
Depuis cette date de 2015, la FRMF à réalisée une ambitieuse politique de coopération internationale. Plus de 40 partenariats ont été signés en 2016 et ce avec des fédérations africaines issues de toutes les sous-confédérations de la CAF. Une très large majorité de ces accords ont été prolongés en 2019, ce qui illustre l’importance et l’efficience de ce type d’accord de partenariats.
Le retour institutionnel du Royaume au sein de l’Union Africaine, grâce à la diplomatie visionnaire du Roi Mohammed VI, constitue une base solide pour que la FRMF décide de faire ce choix stratégique du renforcement de la politique de coopération internationale qui s’ouvre sur ses homologues en Afrique.
Des conventions et partenariats
Les conventions de partenariats entre la FRMF et les autres fédérations africaines sont articulés autour de plusieurs axes : l’accompagnement en matière de réalisation d’infrastructures sportives, l’échange de best practices, la formation des cadres techniques et administratifs, l’accueil de stages de préparation des sélections nationales, mais également l’arbitrage ou encore l’organisation de matchs amicaux entre les différentes catégories des équipes nationales. Notons que ces conventions de partenariats sont co-construites entre la FRMF et chaque fédération africaines, et elles sont ajustées selon les besoins des deux parties.
Développement des infrastructures
Cette stratégie à l’internationale de la FRMF ne concerne pas que la signature de conventions, mais surtout la réalisation d’actes sur le terrain, pour développer le football africain, et ce type d’action est désormais une composante de l’ADN de la FRMF.
En effet, la FRMF a développée et accompagner des projets de construction de terrains de football, notamment au Burkina Faso (Ziniaré), où le projet est finalisé, mais également à Sao Tomé (Riboque), où le terrain est en cours de finalisation. D’autres projets d’aménagement de terrains sont en cours de déploiement où vont bientôt être lancés, notamment à Djibouti et au Togo.
Soutien financier
Cette coopération internationale peut aussi prendre la forme d’un soutien financier. Ainsi il y a eu un acte qui est une première dans le domaine de la coopération Sud-Sud, et ce à l’initiative de la FRMF, qui a mis gracieusement à la disposition de la Fédération Rwandaise de Football (FERWAFA) plus de 2 millions de dollars, issus des fonds FIFA Forward et initialement destiné à la FRMF.
C’est une première et un modèle qu’on aimerait voir être plus souvent dupliqué afin d’aider encore plus de fédérations à se mettre au niveau.
Formation des cadres
La FRMF est aussi active dans la formation des cadres administratifs et techniques. Une délégation provenant de Djibouti, composée des futurs gestionnaires de l’académie nationale de football, est venue au Maroc en 2021 afin de parfaire sa formation.
La FRMF s’est engagée dans la formation les cadres techniques : pour cela, la FRMF a lancé en mars 2018 la formation au diplôme CAF pro, dont la première session a été ouverte à 4 coaches africains.
Le Maroc…Organisateur idéal des événements
L’organisation de stages d’entraînements et de matchs amicaux, devenant l’épicentre du football africain était également parmi les priorités de la FRMF sur le plan de la coopération internationale. Rappelons que plusieurs équipes ont préparé le CHAN 2018 au Maroc, et cinq équipes qualifiées pour la CANU20 en Mauritanie se sont préparées au Maroc, dont le Niger, la Gambie, le Burkina Faso et le Cameroun.
Cette démarche ne concerne pas seulement l’équipe A mais aussi toutes les catégories de jeunes qui sont concernées (U20 et U17). Cela permet aux partenaires africains du Maroc de se préparer dans les meilleures conditions et de pouvoir jouer où s’entrainer au sein du Complexe Mohammed VI de Football.
A ce sujet, Fouzi Lekjaa, le Président de la FRMF, avait déclaré « On a permit, on permet et on permettra aux équipes nationales africaines de venir au moment qu’ils le souhaitent de passer des stages et de profiter des évolutions technologiques et de la performance qui existe au niveau du Complexe Mohammed VI parce qu’en toute état de cause la réussite au niveau de notre continent ne peut être que collective et l’évolution ne pourra être que collective. »
Enfin, les équipes nationales féminines ne sont pas en reste. Ainsi, l’équipe féminine marocaine a reçu le Gabon et le Ghana en 2019, avant d’aller jouer au Libéria et au Ghana en 2020.
Le Maroc met à disposition des fédérations africaines et de leurs joueurs ses compétences au niveau médicale, offrant la possibilité de se soigner au niveau de la clinique du Complexe Mohammed VI de Football.
Enfin, la FRMF soutient les autres fédérations africaines par le don de matériel sportif, des milliers de ballons ont été envoyés à plus de 20 fédérations dont le Sud Soudan, l’Érythrée, l’Ouganda, le Burundi, la Tanzanie, la Somalie…
Aussi, de l’équipement sportif a été mis à la disposition de la Fédération Malagasy de Football mais aussi à la Fédération de Football du Centrafrique.
Des chantiers, stratégies, démarches et engagements énormes de la FRMF sur le plan continental et international, qui permettent de promouvoir l’Afrique et développer son football conformément aux hautes orientations du Roi du Maroc qui place l’Afrique dans les priorités de sa diplomatie et sa politique étrangère.
JOMA
Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire