La Lutte pour le Changement (Lucha) hausse le ton. Face à la presse, Felly Kongawi, l’un des ténors de ce mouvement citoyen, a invité le président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi, à assumer ses responsabilités sur l’avenir de la coalition au pouvoir FCC-CACH. Ce, dans la mesure où elle est le fruit d’un deal avec l’ancien Chef de l’État, Joseph Kabila.
Reçue parmi les forces vives de la nation par le Chef de l’État dans le cadre de ses consultations, la Lucha s’est prononcée sur les différents enjeux de l’heure et au regard de la situation socio-économique du pays.
« Concernant la coalition, la Lucha a fait savoir au président de la République que la question sur la rupture ou pas de la coalition n’engage que lui seul et qu’ il n’avait forcément pas besoin de consulter le peuple avant car la dite coalition est la conséquence logique d’un deal privé dont lui seul et son partenaire Joseph Kabila maîtrisent les tenants et les aboutissants. Cela ne doit pas être la clé de la prise en otage du peuple congolais« , a lâché Felly Kongawi.
VIVEMENT L’ACTION DE L’IGF ET UN SOUTIEN AUX LICENCIÉS D’ORANGE
Dans la foulée, cette structure a salué le travail réalisé par l’ Inspection générale des finances (IGF). Il a appelé la justice congolaise de lancer des enquêtes indépendantes sur les personnes soupçonnées de détournements de deniers publics.
La question délicate relative aux travailleurs licenciés par la société orange RDC en 2016 a été aussi de mise. La Lucha a apporté son soutien indéfectible à tous ses compatriotes et a tenu mordicus que la justice dise le droit en bonne et due forme.
HALTE AUX AGENCES ATTACHÉES À LA PRÉSIDENCE
Dans la même optique, cette composante de la Société Civile, « a émis le vœu que l’on supprime considérablement des agences et toutes les coordinations attachées à la présidence de la République,sous dépassements budgétaires continus« .
La Lucha a également abordé la question des sauts-de-moutons, d’autant plus que la population kinoise éprouve d’énormes difficultés concernant le transport. D’une part , elle exige la mise en service des sauts-de-moutons déjà achevés et de l’autre, la célérité s’agissant de ceux en chantiers. Ce, après bientôt deux ans de travaux.
Elle demande au ministre de PT-NTIC de surseoir sa mesure sur la taxe sur le téléphone mobile « RAM » pour deux raisons. D’abord la mesure doit au Parlement ensuite, vu le contexte de crise économique que traverse le pays. Elle fustige le manque d’intérêt des gouvernants sur la campagne en faveur du rapport Mapping.
Gloire BATOMENE
Avez-vous aimé l'article? Partagez et Laissez votre commentaire