Les forces politiques et sociales au nombre de douze en l’occurrence les honorables Patrick Muyaya, Delly Sessanga, Henri-Thomas Lokondo Jacques Djoli,Juvénal Munubo, Jean-Jacques Mamba, l’ancien Vice-premier ministre Daniel Mukoko Samba, Paul Nsapu de la Société Civile et autres via un communiqué signé le samedi 11 juillet appellent la classe politique et toutes les forces vives à un consensus pour le processus électoral. Ce, en vue de baliser la voie pour des élections transparentes et apaisées en 2023.
« Le sang doit cesser de couler, la vie humaine est sacrée et le Congo est notre bien commun » peut-on lire au début de ce communiqué signé par les 12 personnalités et intitulé intitulé:
« Appel en faveur d’un consensus national sur les réformes électorales ».
Vu la situation qui prévaut dans le pays et dans le but de prévenir un enchaînement vers le chaos, le désormais G12 est sorti de son silence.
Parmi les recommandations: la réforme de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la révision de la constitution avec au passage l’exclusion de l’article 220 et dans le respect de celui-ci, rétablir les deux tours de l’élection présidentielle/article 71.
Ramener la décentralisation au niveau de territoires, villes et communes/article 3, élargir la composition du Conseil Supérieur de la magistrature/article 152. L’installation du Bureau de la Ceni.
Ces forces politiques et sociales invitent le Président de la République à entreprendre avec son Gouvernement dans le cadre de sa mission de garant du bon fonctionnement des institutions, l’initiative pour engager la communauté nationale dans la recherche de ce consensus nécessaire sur le processus électoral autour des options susceptibles en vue de favoriser la concorde nationale.
Enfin de compte, ce groupe demande aux Congolais toute tendance politique et sociale confondue de soutenir massivement leur appel pour préserver la paix, sauver des vies humaines, oeuvrer à la promotion des institutions démocratiques et prévenir le chais qui profile à l’horizon.
Ronsard Malonda candidat désigné à la tête de la Centrale électorale par les confessions religieuses et entériné par l’Assemblée nationale est boudé par l’église catholique et protestante, un grand nombre de mouvements citoyens.
Comme si cela ne suffisait pas, le parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) a manifesté le jeudi 9 juillet pour proster contre l’ex-secrétaire exécutif national de la Ceni sous Nangaa. Au moins trois morts et plusieurs blessés enregistrés.
Le Big four de Lamuka à savoir Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito projettent une marche contre Malonda ce lundi 13 juillet sur toute l’étendue du pays. Ce, malgré l’interdiction des autorités politico-administratives suite à l’État d’urgence sanitaire.
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