- Au nom de la Patrie
Le 25 juin 1950, les impérialistes américains ont mis feu à la mèche de la guerre contre la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC). C’était une époque de rudes épreuves pour les Coréens d’à peine 5 ans d’existence après leur libération de l’occupation japonaise (1905-1945). La RPDC n’avait que 2 ans et son Armée Populaire de Corée (APC) était âgée d’à peine 2 ans.
Alors que le sort de la Patrie se trouvait en jeu, le Peuple de la RPDC s’est dressé dans une seule volonté; «Canalisons toutes nos forces pour gagner la Guerre!»
En 3 ou 4 jours après l’éclatement de la Guerre, plus de 80.000 jeunes et travailleurs, y compris étudiants, étaient partis à leur plein gré au Front de la Guerre.
«Bon nombre de jeunes travailleurs de toutes les usines, mines, entreprises et campagnes de la Corée du Nord ayant à leur tête des étudiants des écoles supérieures, y compris l’Université KIM IL SUNG (1912-1994), des écoles spécialisées et des écoles secondaires supérieures, se sont enrôlés volontairement à l’APC pour partir au Front. Leur nombre s’est élevé déjà à 81.858.» Telle était la nouvelle du 1er juillet 1950 par la KCNA (Korean Central News Agency; agence de presse nationale de la RPDC, NDLR).
- Les combattants de l’APC ont abattu impitoyablement l’ennemi dans toutes les batailles, en brandissant le drapeau de la RPDC.
- Les ouvriers du secteur de l’industrie de guerre ont fabriqué des armes en tournant leur machine sans se relayer.
- Dans les usines, les entreprises et les fermes, battaient leur plein le Mouvement d’Emulation pour l’Accroissement de la Production et la Lutte pour l’Augmentation de la Production Céréalière en temps de guerre.
- Les gens du Peuple ont procédé à l’aide à des combattants du Front, surtout ceux de la Cote 1211, de la Cote 351 et du Mont Wolbi-san. Ils devaient réparer et remettre en état à plusieurs reprises par jour des voies ferrées et des ponts détruits par les bombardements ennemis. Une fois les voies de ravitaillement coupées, ils ont transporté les vivres, les obus et les munitions pour répondre aux besoins de la Guerre.
- Grâce au Mouvement des gens du peuple du pays entier en matière de Livraison de Fonds pour les armes, avions, chars et navires sous le nom «Rodongja» (ouvriers, NDLR), «Minchong» (jeunes démocratiques, NDLR), «Taehaksaeng» (étudiants, NDLR) et «Sonyon» (enfants, NDLR) étaient partis au Front.
- De nombreux élèves, y compris les membres de l’Avant-Garde des Enfants Koekol-sae (loriot, NDLR), de l’Avant-Garde des Enfants de l’Houillère d’Anju et du Corps d’Autodéfense JO Ok Hui, ont lutté vaillamment contre les occupants de leurs villages natals.
Tous, hommes, femmes, vieux et enfants se sont engagés dans la défense du Pays. Ils étaient tous soldats et défenseurs de la Patrie.
La Guerre de Libération de la Patrie (25/06/1950-27/07/1953) contre les agresseurs a donné naissance aux 533 Héros de la RPDC (5 deux fois Héros) et 16 Héros du Travail de la RPDC.
2) Les jeunes conductrices de tracteur dans la Plaine Yonbaek
Pendant la Guerre de Libération de la Patrie (25/06/1950-27/07/1953), les jeunes conductrices de tracteurs dans la Plaine Yonbaek (Province Hwang-hae du Sud), un grenier de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC), ont lutté au risque même de leur vie, fidèles à l’appel du Parti du Travail de Corée (parti au pouvoir depuis 1945, NDLR) invitant à se dresser comme un seul homme pour accroître la production céréalière en temps de guerre.
Un jour du début du printemps 1952, des jeunes filles d’une vingtaine d’années conduisaient des tracteurs nouveaux vers la Plaine Yonbaek.
Dès leur apparition, les avions ennemis faisaient rage. Chaque tracteur faisait l’objet du bombardement même des dizaines d’avions, alors que des navires ennemis tiraient au canon à tout moment.
Toutefois, les jeunes filles ne fléchissaient pas. Elles aménageaient des abris contre le bombardement et des maquettes de tracteur pour duper l’ennemi, et faisaient du labourage sans répit.
De même, elles menaient un combat à outrance contre des bandits armés qui se ruaient n’importe quand pour faire échec au labourage. Cette lutte sanglante coûtait parfois la vie.
Cependant, les jeunes conductrices de tracteurs terminèrent dans les délais fixés le labourage de rizières d’une grande superficie.
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