1) La découverte de nouveau site archéologique primitif (grotte)

Corée; l’Histoire

1) La découverte de nouveau site archéologique primitif (grotte)

Tout récemment, à la Commune Hyangmok de l’Arrondissement Kangdong de la Ville Pyongyang, République Populaire Démocratique de Corée (RPDC), a été mis à découvert un nouveau site archéologique primitif (grotte) ayant les trois couches du paléolithique, du néolithique et de l’ère de bronze.

Les chercheurs de la Faculté d’Histoire de l’Université KIM IL SUNG, en poursuivant leurs travaux de recherche archéologique, ont découvert plus de 1,650 os fossiles d’animaux de 9 espèces de fossiles de mammifères, 16 pièces de 8 sortes d’outils de pierre et plus de 280 spores et pollens dans les couches de civilisation 4 et 5 du paléolithique, 5 dents des Coréens de type ancien et 40 fragments de poterie de terre cuite dans la couche de civilisation 6 du néolithique et plus de 10 fragments de poterie de terre cuite dans la couche de civilisation 7 de l’âge de bronze.

Ils ont confirmé que les vestiges exhumés dans les couches de civilisation du paléolithique sont vieilles de 36,000 à 34,000 ans, soit du paléolithique supérieur, les dents des Coréens de type ancien dans la couche du néolithique de dents d’une femme quinquagénaire du néolithique et les fragments de poterie de vestiges du néolithiques et de l’âge de bronze.

L’Association d’Archéologie de la RPDC et la Commission d’Examen et d’Appréciation du Patrimoine Matériel non-permanent ont enregistré le site archéologique de la Commune Hyangmok de l’Arrondissement Kangdong de la Ville Pyongyang comme celui de trésors nationaux.

2) Le patrimoine culturel immatériel de l’Etat; la «Base de la Danse Nationale Coréenne»

2 - Le patrimoine culturel immatériel de l’Etat; la «Base de la Danse Nationale Coréenne»

Parmi les précieux biens culturels de la Nation coréenne figure aussi la «Base de la Danse Nationale Coréenne».

Il s’agit de l’ensemble des danses de diverses formes telles que danse folklorique, danse royale, danse religieuse, etc., que les Coréens avaient créées et développées à travers des générations, et surtout de la danse nationale qu’ils avaient définie et systématisée en synthétisant des mouvements de danse débordant de sentiment et traits nationaux parmi la danse contemporaine qui reflétait le désir et les aspirations de la Nation coréenne.

Les beaux pas de la danse principale remontent à l’époque des Etats antiques de la Corée.

Après avoir terminé leurs travaux agricoles, les habitants de la Corée antique préparaient chaque octobre de copieux mets et s’amusaient en chantant et dansant, désireux d’apporter à nouveau une récolte abondante l’année suivante.

Sous le régime du Coguryo, le tout 1er Etat féodal de la Corée qui suivit les Etats antiques, on a connu aussi un développement de danses reflétant le sentiment et l’émotion de la Nation coréenne.

Les mouvements principaux de la danse folklorique coréenne se divisent en ceux de buste et en ceux de jambes. S’y ajoutent également des danses utilisant des accessoires pour danse comme éventail, masque, serviette, épée, tambour, etc.

La danse coréenne se caractérise surtout par des mouvements cadencés et souples et des rythmes harmonieux, vigoureux et agréables.

Pendant la domination japonaise (1905-1945), la danse folklorique coréenne a perdu son éclat à cause de la politique de l’occupant japonais de suppression de la culture nationale coréenne. Mais après la Libération du Pays (août 1945), elle a connu sa grande vogue grâce à des mesures prises par l’Etat. Ainsi, a vu le jour la «Base de la Danse Nationale Coréenne».

De nos jours, la danse nationale coréenne associe une beauté classique et une beauté moderne, et se présente à merveille dans des représentations artistiques au niveau national et se propage largement parmi la population.

La «Base de la Danse Nationale Coréenne» constitue le garant essentiel permettant de développer en profondeur la chorégraphie coréenne conformément aux sentiments et au goût de l’époque actuelle.

Elle est inscrite sur la liste du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Etat, République Populaire Démocratique de Corée.

3) La technique de fabrication du Papier Coryo

Parmi les biens culturels nationaux de la Corée figure aussi la technique de fabrication du Papier Coryo (l’ancienne appellation de la Corée).

carte de la corée réunifiée-unecarte de la corée réunifiée-une

Créée avant le début du 1er siècle à la région ayant pour centre Pyongyang, cette technique traditionnelle originale permit de fabriquer du papier avec pour matière première de l’écorce du mûrier blanc. D’après un livre ancien, des papiers de bonne qualité fabriqués à l’époque du Co-guryo (277 avant JC – 688) et à celle du Coryo (918-1392), étaient exportés à des Pays voisins. Depuis lors, ils gagnaient leur célébrité et s’appelaient Papier Coryo.

Toujours d’après ce livre ancien, le Co-guryo envoya en 610 le Bonze Tamjing au Japon pour apprendre aux Japonais la technique de fabrication du Papier.

Le Papier Coryo était très varié suivant son usage; joji (grand papier blanc élégant et solide), chongji (papier bleu), chongjaji (papier bleu foncé et utilisé surtout pour l’écriture du sûtra), changhoji (papier solide destiné à appliquer sur la porte ou la fenêtre), hwangji (papier jaune utilisé pour la fabrication des objets d’art ou l’emballage) et kyongmyon-ji (papier lisse comme le miroir). En outre, il y en avait plusieurs dizaines de sortes.

Le Papier Coryo était le meilleur aussi bien sur le plan de gamme que du point de vue de qualité. Un historien japonais fit remarquer qu’il était un papier tellement excellent que nul papier ne pouvait y être égalé, et qu’en Chine même, il était considéré comme le meilleur papier. Un livre publié en 1894 en France écrivit que le Papier de la Corée de toutes les époques avait des caractéristiques douces et confortables, et surtout les livres de l’époque du Coryo découverts dans des bibliothèques de l’Europe n’avaient aucune couleur jaunâtre et résistaient très fort à des mites.

La «Chronique de la Dynastie Choson», livre d’histoire représentant les 519 années de ladite Dynastie, était écrite sur le Papier Coryo et se conservait telle qu’elle était.

Ce Papier était utilisé non seulement pour l’écriture, mais aussi pour la fabrication de divers articles, y compris parapluie, éventail et boîte à décors.

Enregistrée comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’Etat, République Populaire Démocratique de Corée (RPDC), cette technique se développe et s’enrichit conformément aux impératifs de l’époque pour se transmettre à la postérité.

En RPDC, on fabrique le papier à l’usage de la conservation de documents et celui de peinture coréenne sur la base de la technique de fabrication du Papier Coryo, technique traditionnelle coréenne. Récemment, on met au point de nouveaux produits fonctionnels, entre autres le papier fonctionnel à l’usage de l’assainissement de l’environnement.

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