La RDC est déterminée à respecter les différents critères de convergence macroéconomique convenus avec la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC).
Durant deux jours, soit du 17 au 18 février 2020, les pairs de la convergence macroéconomique en mission au pays, ont examiné entre autre, les développements économiques récents et perspectifs. Faisant partie de trois pays devant être évalués au courant du premier semestre 2020, la RDC devrait montrer la bonne gestion de son cadre macroéconomique.
Optimiste dans ses propos, le ministre des finances qui a ouvert les travaux, a encouragé les participants parmi lesquels les experts congolais et ceux venus des pays membres de la SADC..
Il sied de noter que les Chefs d’Etats de différents pays membres avaient levé l’option de faire converger la SADC vers l’Union monétaire d’ici à 2026.
Dans une interview accordée à la presse, SELE YALAGHULI a fait savoir qu’il était question que tous les pays membres de la SADC puissent procéder à la convergence du cadre macroéconomique, en ce qui concerne le taux de change, le taux d’inflation… Les différents instruments des politiques budgétaires et monétaires devrait être dans un couloir identique, a renchéri l’argentier congolais.
Pour lui, la stabilité du cadre macroéconomique est devenue un langage courant dans le jargon politique. « C’est devenu une volonté politique en RDC que nous puissions procéder à la stabilité du taux de change, du taux d’inflation, avoir assez de réserves internationales ». Il s’agit d’un consensus politique.
Bonne nouvelle pour Kinshasa. Car l’équipe de la SADC a reconnu que la RDC sert de modèle à beaucoup d’autres pays membres parce qu’en ce qui concerne le taux de croissance économique, le taux d’inflation et le taux de change, on peut considérer que la RDC figure parmi les meilleurs pays en termes de comportement au niveau de la sous-région, a conclu le patron des Finances.
MTB/PB
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