Le premier ministre, Bruno Tshibala, sera reçu dans quelques heures à l’Hémicycle de l’Assemblée Nationale où il va donner tous les contours du projet de loi de finances 2017 qu’il a déposé le 26 mai dernier.
Tous les détails liés aux chiffres qui jusqu’à ce jour demeuraient obscurs seront démasqués, il en est de même pour la répartition de ceux-ci ainsi que les stratégies que Bruno Tshibala va utiliser pour renflouer les caisses de l’Etat. Pour couper court à la supputation qui s’est installée depuis qu’il a déposé le projet de budget au Parlement, le chef du gouvernement va donner la hauteur de l’enveloppe dont certains situent à 7 milliards et d’autres à 8 milliards. Aussi, le premier ministre va déterminer la part réservée à chaque secteur de la vie nationale. Son gouvernement étant de mission, il donnera, chiffres à l’appui, ce que le budget 2017 réserve aux élections, à la sécurisation du pays et à l’amélioration des conditions de vie de la population. Il expliquera notamment la manière dont il attend consolider le cadre macroéconomique. Lors du dépôt le 26 mai dernier au bureau de l’Assemblée Nationale du projet de budget, le chef de l’exécutif national avait indiqué que les préoccupations essentielles qui résument les missions principales de son gouvernement ont été prises en compte.
Devant les députés nationaux, le chef de l’exécutif va donner les éléments liés au financement des élections, l’une des missions confiées à son gouvernement dans l’accord de la Saint Sylvestre. Concernant la stabilisation et la relance de l’économie nationale, Bruno Tshibala a déjà indiqué, dans son discours d’investiture, qu’il va initier plusieurs actions pour relancer la production locale et améliorer le climat des affaires. Aujourd’hui, il en donnera les modalités. Le premier ministre va aussi dérouler son programme en ce qui concerne le social de la population.
Mettre fin aux crédits provisoires
Tout devant se passer dans une procédure d’urgence, le vote du budget 2017 par le parlement et la promulgation de celui-ci par le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, viendra mettre fin aux cycles des crédits provisoires. En octobre 2016, le premier ministre Augustin Matata avait déposé au parlement un projet de loi de finances 2017 qui n’avait pas été voté parce que son gouvernement devait laisser la place au gouvernement d’union nationale qui était en gestation après le dialogue de la cité de l’Union africaine.
Joël imbole
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