La décision a été prise depuis le début du mois de mai 2019. Dans une correspondance adressée au Directeur Général de l’Autorité de l’Aviation Civile, le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, qui a signé la lettre, indique que l’autorisation de survol et d’atterrissage de tout aéronef doit requérir désormais « l’avis préalable obligatoire du conseiller spécial du chef de l’état en matière de sécurité».
« Pour des raisons évidentes de sécurité nationale, je vous informe que désormais, toute délivrance par vous, en votre qualité de directeur général de l’autorité de l’aviation civile, d’une autorisation de survol et d’atterrissage des aéronefs civils dans l’espace aérien de la RDC est subordonnée à l’avis préalable obligatoire du service du conseiller spécial du chef de l’état en matière de sécurité », indique François Beya Kasonga.
Les mêmes dispositions s’appliquent aux aéronefs militaires ou de la Monusco pour les quels, précise le conseiller Spécial François Beya, ses services travailleront en collaboration avec l’Etat-major du renseignement.
PB
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