Il s’agit d’Emmanuel Ramazani Shadary, ancien vice-Premier ministre et ministre en charge de l’Intérieur, de Lambert Mende, ancien porte-parole du gouvernement, Évariste Boshab, ancien ministre de l’Intérieur, Kalev Mutond, ancien administrateur général de l’Agence nationale de renseignements (ANR), Jean-Claude Kazembe, ancien gouverneur du Haut-Katanga, Alex Kande, ancien gouverneur du Kasaï-Central, et des généraux Akili Muhindo Mundos et Éric Ruhorimbere.
Ces huit officiels congolais, proches de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, resteront sous sanctions européennes. Ainsi en a décidé le tribunal de l’Union européenne (UE) le lundi 26 mars 2019 en rejetant le premier recours introduit par ces personnalités.
Sanctionnés pour « graves violations des droits de l’homme » et « entraves à l’organisation des élections », ces officiels avaient contesté la légalité des sanctions décidées en mai 2017.
Au total, quatorze officiels congolais sont aujourd’hui concernés par ces sanctions de l’Union européenne (gel des avoirs et interdiction de voyager dans un pays membres de l’UE).
Il faut rappeler qu’il n y a pas que l’union européenne qui a sanctionné les personnalités proches de l’ancien régime. Il y a aussi les Etats Unis d’Amérique qui ont interdit leurs territoires à d’autres responsables congolais. Parmi eux, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) Corneille Nangaa, le vice-président de cette instance Norbert Basengezi, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalandjoko et le président de la Cour constitutionnelle Benoît Lwamba Bindu.
Le 21 mars 2019 c’est le Trésor américain qui sanctionne Corneille Nangaa, son vice-président Norbert Basengezi, et un des fils de Basengezi, conseiller à la Ceni, et Marcellin Mukolo Basengezi en bloquant même bloqué leurs actifs sur le territoire américain.
PB
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