La Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) tire la sonnette d’alarme sur l’état de santé de ce député honoraire du territoire de Sakanya, dans la province du Haut-Katanga. De ce fait, elle appelle à un transfert d’urgence de Me Moïse Chokwe vers une clinique spécialisée pour des soins appropriés.
L’équipe de cette Organisation de la Société Civile (OSC) qui lutte pour la promotion des droits de l’homme qui est descendue sur terrain mardi 06 février 2019 a constaté que son état de santé est très critique. Car à son arrivée, Me Moïse Chokwe était incapable de parler. Les premiers soins qui lui ont été administrés au centre de santé de ce centre pénitentiaire n’ont pas donné des résultats escomptés. Car, la forte toux et perte de mémoire dont il souffre depuis son arrestation et emprisonnement à la DEMIAP persistent toujours.
La FBCP craint le pire si rien n’est fait de l’immédiat. Il se trouve que son dossier de transfert demandé par le médecin de prison est confirmé par un autre spécialisé depuis le mois de juin 2018. Elle s’indigne que la Justice Militaire de la RDC semble négliger la situation.
Compte tenu de la gravite de son état de santé, le FBCP demande à l’autorité Congolais de l’évacuer immédiatement pour des soins appropriés. Elle exige également la libération immédiate de son Co-accusé et que les auteurs de ce qu’elle qualifie de montage des accusations soient démantelés et traduits en justice.
Il faut rappeler que Me Moïse Chokwe a été arrêté le 16 décembre 2016 en compagnie de son ami Faustin Sotala pour un motif que la FBCP considère de monté de toute pièces par les services de sécurité. A l’époque, il lui était reproché d’être en connivence avec M. Katebe Katoko, frère ainé de Moïse Katumbi, ex. du Katanga dont il était avocat. A cet effet, il était accusé de vouloir assassiner l’ancien chef l’état de la RDC. Cela, alors que la personne de Katebe Katoko se promenait à Kinshasa sans inquiétude.
Après un séjour de 6 mois à la DEMIAP, ils ont été transférés à la PCM en mai 2017 où ils croupissent jusqu’à présent.
Judith Asina
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