Certains pays africains sont confrontés aux multiples problèmes liés à la déforestation et dégradation des forêts dues, généralement, à l’activité intense de l’homme. En marge de la tenue du forum mondial sur les paysages forestiers dans la capitale kényane, Initiative African Landscapes Restoration, AFR100, a organisé, le 28 août à Nairobi, la troisième édition annuelle sur l’évaluation du processus de restauration des paysages forestiers dans les pays cibles.
Au cours de cette grande rencontre, les planelistes ont relevé le défi majeur de réhabiliter les espaces déforestés et dégradés. Le programme AFR100 s’avère a cet effet comme ultime solution proposée par le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) afin de venir en aide aux pays répertoriés qui ont perdu, d’une manière ou d’une autre, une partie de leur biodiversité.
Au cours de cette grande réunion des Exposés ont démontré, carte sur table la nécessité d’exécuter le programme AFR100 pour sauver la planète. Cette initiative entend relever le défi, pas de moindre, de replanter cent millions d’hectares dénichées d’après les études diligentées sur le terrain.
Face à ce drame sur l’environnement, l’on doit faire vite, agir, d’où l’adhésion des pays africains à l’AFR100 pour faire avancer les processus nationaux d’abord au niveau des pays, ont indiqué les représentants des différentes structures telles que GIZ, NEPAD Agence, WRI, IUCN. Ces derniers ont relevé que l’engagement quantitatif des membres sur le programme est très nécessaire.
« A chacun d’identifier au préalable les zones susceptibles devant bénéficier de la réhabilitation. On ne peut parler du développement sans paysages forestiers. Il faut protéger l’environnement. Quand on le détruit, on détruit soi même« , a fait savoir Mamadou Moussa DIAKHITE, coordonnateur de L’AFR100
Et de poursuivre : « Pour réussir ce pari, il faut un financement conséquent pour la mise en œuvre de ce projet. Pour matérialiser la restauration des paysages forestiers, il faut près d’un 1 billion de dollars américains« .
Les initiateurs sont déterminés à mobiliser les moyens financiers, de façon pratique, en allant contacter les entreprises en vue d’un accompagnement financier et technique. Au total 26 pays africains sont concernés, avec plus ou moins 91.4 millions ha appelées à être reforestées d’ici 2030. Et parmi les pays, l’Éthiopie dispose de 15 millions ha, le Cameroun a 12 millions ha, et la RDC 8 millions ha. A noter que la RDC a démontré sa volonté politique de restaurer son paysage forestier dégradé et déforesté en s’engageant à mobiliser les ressources dans ce programme lié à la restauration. L’approche ici est basée sur la création des richesse pour les communautés ; et donc, le financement doit suivre les engagements pris.
Au delà des financements évoqués pour réussir le pari, l’implication des Jeunes est d’une importance capitale. Leur dynamisme doit être basé sur la restauration des paysages en établissant les coopératives pour appuyer leur survie quotidienne, les sensibiliser à travers les réseaux sociaux à s’imprégner de cette stratégie. Car, l’environnement, aujourd’hui menacé, est essentiel à la vie de l’homme et de la biodiversité, a souligné Manjira Mathai, Co_founder of GreenBelt mouvement . Ce défi appelle à une coordination commune pour cette implémentation.
La coordination régionale est importante, doublée des séances de partage d’expérience. L’on retient ici l’expérience de la localité de Limuru dans la périphérie de Nairobi. Exemple de la conservation de la nature, cette localité constitue un modèle de restauration à travers la matérialisation d’un ensemble de programmes qui lui a permis de replanter son espace.
Et le Kenya, pays hôte des assises, un bon élève en terme de restauration des paysages forestiers sera le premier bénéficiaire de fonds pour la variété de potentialités. Les participants venu du monde, les parties prenantes, se sont donnés rendez-vous dans les jours à venir pour l’évaluation compte tenu des défis majeurs qui les attendent pour la restauration des terres et pour une lutte efficace et efficiente contre le réchauffement climatique qui détruit la couche d’ozone et favorise l’assistance au sein des communautés.
MM
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