Dans un extrait sur RFI, Lambert Mende rétorque à l’Opposition: « L’inclusivité n’est pas synonyme d’illégalité ou d’inconstitutionnalité »

« D’abord nous ne faisons pas les élections pour la Communauté internationale, il faut oublier cela. Nous faisons les élections pour les congolais. Il y a des lois congolaises qui doivent être respectées et à cet égard je dois vous dire que l’inclusivité n’est pas synonyme d’illégalité ou d’inconstitutionnalité » a rétorqué le ministre de la Communication et le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, dimanche 26 août sur les ondes de la Radio france internationale (RFI). 

Le ministre de tutelle réputé pour ne pas mettre sa langue dans la poche, a réagi suite au slave de critiques de l’Opposition congolaise accusant la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) d’obéir aux injonctions du pouvoir en place, en écartant délibérément tous ses ténors.

« On ne peut pousser l’entendement du concept d’inclusivité jusqu’à demander à des institutions de violer la loi, la constitution pour cause d’inclusivité. Si tel est le cas pourquoi est-ce que pour cause d’inclusivité, on n’aurait pas pu violer la constitution pour permettre à quelqu’un comme Joseph Kabila de se représenter. Pourtant, nous avons accepté que Joseph Kabila ne se représente pas, puisque tel est la volonté du peuple congolais inscrite dans la constitution ».

Il s’est inscrit en faux concernant la politique des deux poids, deux mesures.

« Nous ne voulons pas de double standards, qu’on appliquerait la constitution pour Kabila et que pour les autres au nom de l’inclusivité on n’applique pas la constitution. C’est un non-sens » a-t-il lâché.

La centrale électorale avait rendu public tard dans la nuit du vendredi 24 août, la liste provisoire des candidats pour la présidentielle et les législatives du 23 décembre prochain.

Sur les 25 candidats présidentiables, six ont été recalés. Il s’agit du président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba, 3 premiers ministres honoraires: Adolphe Muzito, Antoine Gizenga, Samy Badibanga sans oublier Moka Ngolo et Marie-José Ifoku.

Gloire BATOMENE