Cet éminent professeur des universités est estomaqué de la réaction non scientifique d’un grand juriste congolais à l’instar de Léon Kengo wa Dondo. Pour le professeur André Mbata, il est de notre devoir patriotique et intellectuel de prendre soin de certains de nos « émérites » et d’autres retraités politiques qui s’entêtent à rester actifs sur la scène et préfèrent des « au revoir » en lieu et place des « adieux »!
André mbata se pose encore des questions au sujet de ce qui arrivait finalement a certains congolais parmi les plus brades de diplômés comme les Profs Mampuya, Nyabirungu, Mwayila, Elikia et d’autres.
Et voici à présent note ce professeur de droit, le Dr León Kengo wa Dondo (ex Leon Lubicz). Juriste, Docteur en droit de l’Université Libre de Bruxelles, Docteur en droit honoris causa de l’Université protestante du Congo (!), ancien Professeur de droit à l’Université nationale du Zaïre (UNAZA)/Campus de Kinshasa, préfacier de plusieurs ouvrages de droit (dont Tasoki Manzele, JM, Procédure pénale congolaise, L’Harmattan, 2017, 434 pages, et Tshibangu Kalala, Code de droit international, L’Harmattan, 2016, 990 pages), ancien Magistrat et pendant des années le plus haut magistrat du parquet du pays en tant que Procureur général de la République, plusieurs fois Premier ministre de la République du Zaïre, (illégitime) Président du Sénat (seconde chambre du Parlement congolais) depuis plus d’une décennie…
Opportuniste (équilibriste?) politique, l’homme à qui feu Prof Mukadi Bony avait consacré tout un livre de 700 pages (La pensée juridique du PGR Léon Kengo wa Dongo) en 2014 vient de nous faire essuyer une douche froide en « conseillant » à Moise Katumbi à travers la Radio France Internationale (RFI, « la Radio mondiale ») de demander une amnistie au Président Kabila, « l’Autorité morale » de Kengo comme membre du Front Commun des Congolais (FCC), alors que Katumbi n’a pas encore été définitivement condamné (son procès est en cours) et que le plus faible de nos étudiants en droit constitutionnel poursuit André Mbata peut réciter presque par cœur l’article 122 (9) de la Constitution qui dispose que l’amnistie comme l’extradition relève de la loi et donc pas d’une quelconque ordonnance présidentielle à laquelle Mr Kengo se réfère.
Comme on peut le voir, le « glissement » (des mandats) n’est pas toujours souhaitable révèle André Mbata. A vouloir trop « glisser », son esprit, son intelligence ou sa « sagesse » finit aussi par « glisser » dangereusement, surtout lorsque l’heure d’une retraite totale avait sonné depuis longtemps conclut-il.
Joël imbole
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