Comme les Etats Unis d’Amérique, l’Union européenne vient aussi de donner son avis après la nomination de Bruno Tshibala à la primature. Pour le chef de la délégation de l’Union européenne en RDC qui a fait cette déclaration, la nomination de Bruno Tshibala comme premier ministre de la RDC est non conforme à la teneur de l’accord politique du 31 décembre 2016.
Faux et archi-faux, rétorque She Okitundu, Ministre sortant des affaires étrangères. Dans une mise au point, le chef de la diplomatie congolaise a regretté le fait qu’en dépit des efforts de reprise de dialogue constructif que l’union européenne se permette de faire pareille déclaration. Une attitude jugée inapproprié étant donné que la RDC n’est pas lié à l’UE par un lien de subordination et n’est même pas membre de l’union européenne. La RDC et l’UE n’entretiennent que des relations de partenariat a fait savoir She Okitundu.
Le ministre des affaires étrangères a une fois de plus confirmé que la nomination du premier ministre a été effectuée dans le strict respect de la constitution, de l’esprit et de la lettre de l’accord politique du 31 décembre 2016. Cette nomination poursuit le ministre She constitue en effet, une consolidation du dit accord dont l’objet primordial est l’organisation des élections.
Le ministre des affaires étrangères a rappelé que le droit de manifester est garanti par la constitution mais l’exercice de cette liberté peut faire l’objet de la part de l’autorité publique des restrictions prévues par la loi et constituant des mesures nécessaires dans une société démocratique du maintien de l’ordre public et à la sécurité. Et en l’espèce, l’ingérence de l’exercice de cette liberté s’explique exceptionnellement par l’appel à l’insurrection.
Le chef de la diplomatie congolaise tient à rappeler aux chefs de la délégation de l’union européenne et à ses collègues accrédités à Kinshasa la stricte obligation de respecter les obligations de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques qui leur impose le devoir de ne pas s’ingérer dans les affaires d’un Etat. She okitundu note que la non observance par ses partenaires des obligations découlant de ladite convention peut amener à tous moments, l’Etat accréditaire, sans avoir à motiver sa décision, à informer l’Etat accréditant que le chef ou tout autre membre de la mission diplomatique est persona non grata.
MM
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