Pour ce professeur de polytechnique, c’est une perspective que certains groupes de congolais ont intériorisée et à laquelle ils travaillent activement. Ces congolais, on les trouve généralement dans l’armée, dans les services de sécurité et parmi les proches collaborateurs de Mobutu, comme ceux de Kabila. On les trouve également dans d’autres milieux, socio-culturels. En général ils appartiennent aux sociétés sécrètes et vouent une obéissance aveugle à leurs gourous révèle cet éminent professeur.
Et de poursuivre, on les trouve également dans la diaspora congolaise, dirigeant des officines de communication financés par les barbouzes de toute sorte. C’est le royaume des hommes liges et c’est sur eux que reposent les espoirs de colonisation éternelle que nourrissent les grandes puissances et certaines organisations particulières, qu’un frère congolais appelle « les créanciers de Léopold II, sur le Congo » dit-il.
Pour le Professeur Olamba, c’est déjà à cause (pour certains et grâce à pour d’autres) d’un homme sorti de ce groupe-là, en l’occurrence Joseph Désiré Mobutu, que le Congo ratera son indépendance dans les années soixante et ceci sous l’impulsion concertée des États-Unis et de la Belgique (avec l’omniprésence des agents de la CIA et des colonels belges).
Il faut reconnaître poursuit le professeur que ces deux pays ont géré le Congo par Joseph Désiré Mobutu interposé et puis lorsque Mobutu est affaibli, miné par la maladie, ils sont venus avec l’AFDL de laquelle a émergé Laurent Désiré Kabila (LDK).
Dès que ce dernier a commencé à parler d’indépendance, il a été assassiné, pour être remplacé par la personne (sans aucune préparation) qui occupe aujourd’hui le poste insinue ce professeur. Pour ce dernier, une remarque qui s’impose ici est que l’assassinat de LDK est intervenu le 16/01/2001, alors que celui de Patrice Lumumba a eu lieu le 17/01/1961. Ceci qui fait dire à plus d’un expert que les commanditaires et les auteurs de ces deux assassinats sont les mêmes.
Le fait que certains veillent voir Joseph Kabila dont l’incompétence et la mauvaise foi ne sont plus à démontrés, rempiler indique qu’ils n’imaginent pas du tout un Congo stable et travaillant pour son développement. Et les structures mises en place pour perpétuer cet état de choses indiquent que plus ou moins 40 000 congolais (au bas mot) travaillent activement pour la colonisation éternelle de leur pays révèle encore le professeur Olamba.
Depuis l’assassinat de 10 para-commandos belges au Rwanda la Belgique s’emploie à faire en sorte que ses soldats n’interviennent plus directement sur le sol africain. Dans ces conditions l’importance des hommes liges n’a fait que croître. Bonne nouvelle pour le Belgique, les USA ont mis au point AFRICOM qui forme des armées africaines en vue de leur confier les missions qui intéressent l’empire (L’empire étant ici les USA et ses alliés).
Mais qu’est-ce qu’est 40000 personnes sur une population de 80 millions de personnes ? C’est 0,05% de la population. Ce qui est plus difficile à avaler pour le Congo et les congolais, c’est le fait que ces personnes sont rémunérées avec des moyens puisés dans le budget congolais. En fait le Congo finance sa colonisation éternelle par ses « amis » de toujours selon le professeur Paul Olamba Kalonda.
Parlant de financement, poursuit le professeur, il y a une autre mauvaise nouvelle. C’est que le Congo finance du moins en partie les services d’intelligence d’un nombre toujours croissant de pays occidentaux qui sont à la base du plan de sa colonisation éternelle. En effet, sous le bonnet d’hommes d’affaires des hommes de services d’intelligence des États-Unis, de la Belgique, de la France, du Royaume Uni et d’autres pays encore se présentent auprès du « Président congolais » et lui promettent protection auprès de leur empire s’il leur octroie les meilleures affaires. Quoi de plus facile si ledit Président n’a aucun amour pour le Congo et les congolais et a son cœur qui bat pour un ou plusieurs autres pays ? C’est le règne des contrats léonins comme le Professeur Éric Toussaint de l’université de Liège, spécialiste de la dette odieuse l’a largement démontré.
Une partie de ce que le Congo gagne dans ces contrats léonins repart de la main du Président et de ses proches, comme cadeaux, vers les mêmes personnes avec lesquelles ils sont en affaire, vers des politiques, et des cabinets lobbyistes des pays colonisateurs martèle le professeur Olamba. La petite part qui arrive au trésor public congolais repart vers les firmes vendeuses d’armes, (ici nous devons reconnaître que le marché s’élargit à toute l’Europe fabricante d’armes) question de se défendre contre des guerres d’agression réelles ou fabriquées de toutes pièces pour maintenir la situation en l’état.
Mais pourquoi donc, ce monsieur s’évertue à écrire tout ceci? Pour ce professeur, c’est pour que les frères humains qui s’évertuent jusque là à promouvoir un système de colonisation éternelle comprennent que cela n’est pas une solution d’avenir. Parce-que écrit-il, « nous pensons que la raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure. Parce que nous pensons que c’est la raison de la sagesse qui est toujours la meilleure. Parce que nous pensons que c’est la raison de la justice qui est toujours la meilleure » conclut-il
Joel imbole
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