Il s’est adressé mercredi 20 juin 2018, à la population de Boma, dans la province du Kongo Central. Emmanuel Shadary, Secrétaire Permanent du PPRD, ne résigne pas par rapport à sa mission lui assignée par le parti présidentiel, surtout en cette période électorale.
Pendant son speech, Emmanuel Shadary a déploré les défis sociaux auxquels font quotidiennement les bomatraciens. Il s’agit notamment des tracasseries administratives et policières sur les motards et paisibles citoyens, la multiplicité des taxes illégales au port de Boma, ainsi que le manque de marché central. Il faut signaler que son discours était maintes fois interrompus par les militants venus nombreux suivre son adresse.
Ce faisant, il a promis de faire un plaidoyer auprès des instances compétentes pour que stoppe tous ces ennuis. Allusion faite ici au Président de la République et le Gouvernement.
A l’en croire, les élections arrivent et il est important pour le PPRD de les gagner. « Voilà pourquoi il est urgent pour les autorités locales et nationales de relever tous ces défis. Et le PPRD dans le cadre de son projet de société axé sur la reconstruction va poursuivre sous le leadership du chef du parti, Joseph Kabila, ce qu’il a commencé depuis plusieurs année », a-t-il déclaré. Et ce, sur base d’un dialogue à bâton rompu, à la grande satisfaction de la population qu’il a invitée à rejoindre le PPRD en vertu de sa vocation nationale et comme première force politique du pays.
Il a clôturé sa visite par une réunion présidée à l’intention du comité exécutif urbain du PPRD sortant en présence des cadres locaux et nationaux du parti, avant de regagner Matadi, Chef-lieu de la province.
L’opinion se souviendra que Boma est la 12ème ville visitée par Emmanuel Shadary en plus de 11 Provinces et 13 territoires au bout de deux mois et trois semaines. Aussi, cette ville est-elle symbolique, car ancienne capitale du Congo belge, porte d’entrée de l’évangélisation du pays avec ses différents sites touristiques dont le baobab de Stanley et la première voiture arrivée sur le sol congolais.
Judith Asina
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