Le Ministre de l’EPSP a lancé, mercredi 29 mai 2018, à Béatrice Hôtel de Kinshasa, les travaux de validation du programme éducatif du domaine d’apprentissage des sciences (DAS) pour la classe de 7ème année de l’éducation de base (CETB). Pendant deux jours, la centaine de participants à cet atelier sont soumis à un exercice d’examen avec objectivité, des propositions qui leur sont soumises en vue de permettre l’amélioration de la qualité d’apprentissage à ce cycle.
« Sans éducation, il n’y a point d’espoir de développement véritable », a déclaré Gaston Musemena, Ministre de l’EPSP à cette occasion. Pour lui, l’importance de ces assises résulte sur le fait qu’elles participent à la visibilité du grand mouvement de réforme dans l’enseignement primaire, secondaire et professionnel. Car, depuis près de six ans, le Ministère qu’il dirige s’est engagé dans un vaste trajet de rénovation plural destiné à hisser les dispositifs éducatifs et de formation en un étau à même d’accompagner le développement général et intégral de la RDC. Car, l’éducation de base instituée par la Loi-cadre du 11 février 2014 est l’une de ces réformes phares devant contribuer à l’atteinte de cet objectif.
Voilà pourquoi il attire l’attention des participants sur le devoir qui leur incombe, de mettre tout le sérieux dans l’appréciation de la démarche suivie afin de l’élaboration d’un nouveau programme ainsi que leur organisation structurelle. Ainsi, invite-t-il chacun à examiner avec objectivité les propositions qui leur sont soumises avant toute validation. Il indique que ces propositions portent sur quelques aspects, notamment la généralité du domaine d’apprentissage des sciences de la septième année de l’éducation de base dès la rentrée scolaire de septembre 2018 ; l’appellation pour désigner les deux premières années du secondaire; la réévaluation des disciplines scientifiques qui sont désormais regroupées en un seul domaine d’apprentissage de science lui-même subdivisé en sous-domaine regroupé en un cours de discipline à part entier ; le réaménagement du régime pédagogique du domaine d’apprentissage de science ; l’utilisation des langues nationales de science ou la langue du milieu ; l’obligation scolaire et la gratuité de l’éducation de base ; l’évaluation et la sanction des études.
Raïssa Malu, Chef de l’unité technique et d’appui (UTA/ PQPESU-EPSP) s’est investi dans la présentation de ce programme. Il s’agit d’un Projet d’Education pour la Qualité et la Pertinence des Enseignements au niveau Secondaire et Universitaire (PQPESU) financé par la BM à hauteur d’un 200 millions USD, mis en vigueur en 2016 et qui prendra fin en le 31 décembre 2021. Deux objectifs sont poursuivi à cet effet, parmi lesquels l’amélioration de l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques et des sciences de l’enseignement secondaire. Il y a également le renforcement de la pertinence de l’enseignement technique ainsi que la formation professionnelle au niveau secondaire et universitaire dans les secteurs prioritaires qui sont les mines, la construction etc.
Bien avant cela, Jean-Marie Mangobe, SG à l’EPSP a rappelé que par un arrêté ministériel placé sous la conduite d’un consultant international, il a été produit trois nouveaux programmes pour les deux classes du secondaire, c’est-à-dire la 7ème et 8ème année. Lesdits programmes concernent entres autre le plan de mathématique se regroupant dans les structures d’algèbre, arithmétique et de géométrie ; programme de science de la vie et de la terre qui regroupe la botanique, l’anatomie et la zoologie ; programme de science physique qui concerne la technologie et les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC).
Il a signifié qu’une centaine de participants prennent part à ces assises dont les membres du cabinet du Ministère de l’EPSP, l’inspection générale, les partenaires techniques et financiers, les provinces éducationnelles de Kinshasa, l’association des parents d’élève ainsi que celles des écoles privées agréées.
Judith Asina
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