Malgré la convocation des ambassadeurs de la France, de l’Angola et du Rwanda par le vice premier ministre et ministre des affaires étrangères pour protester contre ce qui s’est dit le 23 mai 2018 entre le président rwandais Paul Kagamé et le président français Emmanuel Macron à propos de la RDC, malgré le point de presse animé par le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende, le lundi 28 mai 2018 pour mettre en garde Paris, Kigali et Luanda, l’étau se resserre de plus en plus sur la RDC.
Lundi, 28 mai au cours d’une conférence de presse tenue à l’Elysée, les présidents français et angolais ont encore réaffirmé leur attachement à l’Accord politique de la Saint Sylvestre et ont appelé à la tenue des élections prévues le 23 décembre en RDC, tout en conseillant au président Joseph Kabila de ne pas y prendre part.
Le président angolais Laurenco a indiqué qu’au sujet de la crise en RDC, la médiation est menée par tous les responsables des organisations régionales. « Ali Bongo, Denis Sassou, Cyril Ramaphosa et Paul Kagame avec qui nous discutons régulièrement de l’avenir de la RDC tout comme avec Monsieur Kabila » a rappelé le président angolais.
Et la France a été on ne peut plus clair. « La France viendra en soutien des initiatives qui seront prises par les pays de la région et de l’Union africaine. Il s’agit des initiatives visant à faire appliquer les accords qui permettront la clarification de la situation politique en RDC sans aucune complaisance », a souligné Emmanuel Macron lors de cette conférence de presse.
PB
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