La population peut dès à présent appeler le 472222 pour tout renseignement concernant la maladie à virus Ebola, Uniquement pour les réseaux Vodacom, Airtel et Orange. Le Ministère de la Santé qui annonce cette information indique que cette ligne verte sera composée d’une équipe de 36 téléconseillers qui ont débuté une série de formations en vue de leur permettre d’assurer un service rapide et efficace.
Dans le but d’informer la population sur la maladie à virus Ebola, une ligne verte (a été mise en place et est accessible à toute la population.
Mais avant cela, les agents du call center ont bénéficié d’une formation sur les généralités de la maladie à virus Ebola, les questions fréquentes y relatives ainsi que les présentations des différents supports de communication mis à leur disposition. Et ils ont pour missions, renseigner et informer le public par téléphone sur les questions relatives à la maladie à virus Ebola, notamment les moyens de prévention, symptômes et période d’incubation. Ils devront également orienter et conseiller les correspondants sur les mesures prises par le gouvernement concernant la riposte de la maladie à virus Ebola, dont le vaccin et les méthodes préventives. Au-delà de cela, ils ont pour tâche d’enregistrer les informations, les plaintes et les recommandations du public.
Activités du Ministre de la Santé
Dans le cadre de la redynamisation des activités de lutte contre le Virus Ebola dans la province de l’Equateur, Oly Ilunga, Ministre de la Santé a visité dimanche 27 mai 2018, les différents ports tant publics que privés de Mbandaka. Objectif ? Palper du doigt les dispositifs mises en place pour la prévention des voyageurs et les autres communautés qui s’y trouvent.
Il se fait qu’après le déchargement de trois personnes atteintes d’Ebola dans le territoire de Bikoro, le Père Catholique Lucien Mabunga est guéri de cette maladie et a quitté le Centre où il était interné.
Mais avant cela, le Ministre de la Santé s’est fait vacciné vendredi 25 mai 2018, au cours de sa descente à Mbandaka. Un geste exemplaire, pour inciter la communauté du Chef-lieu de la province de l’Equateur à l’emboiter le pas.
En temps que professionnel de santé de première ligne je me devais de me faire vacciner contre #Ebola. Toutefois les mesures les plus efficaces restent le respect des mesures d’hygiène, la prise en charge rapide des cas et le suivi des contacts.#Vaccination #Mbandaka pic.twitter.com/vLhfSBIty4
— Dr. Oly Ilunga (@OlyIlunga) 25 mai 2018
Toutefois, il a indiqué que le vaccin, qui se donne en suivant tous les protocoles mis en place par les professionnels de la santé sur place, n’est qu’une méthode parmi tant d’autres et que ce dernier n’exemptait pas totalement le porteur d’être atteint du virus Ebola. Car, les mesures préventives efficaces préconisées demeurent d’éviter tout contact avec une personne vivante ou morte atteinte du virus, le respect des mesures d’hygiène, la prise en charge rapide des cas et le suivi des contacts.
Réunion avec Mgr Fridolin Ambongo
Afin d’accompagner le Gouvernement dans la riposte de la maladie à virus Ebola, les acteurs sociaux de l’Equateur tels que les églises, les chefs coutumiers, les associations ont été mobilisés pour relayer les messages de sensibilisation et de prévention de la maladie à virus Ebola et pour vaincre les résistances rencontrées sur terrain.
Ainsi, Monseigneur Fridolin Ambongo, Archevêque coadjuteur de Kinshasa, a-t-il tenu une réunion à Mbandaka pour sensibiliser et inciter la population à accompagner le gouvernement et ses partenaires dans la riposte contre la maladie à virus Ebola, qui est une question de santé publique et une préoccupation pour tous les Congolais.
Selon le Ministère de la santé, la situation épidémiologique de la Maladie à Virus Ebola en date du 25 mai 2018 relève 54 cas de fièvre hémorragique signalés dans la région, dont 35 confirmés, 13 probables et 6 suspects. Cependant, quatre nouveaux cas suspects ont été enregistrés, dont deux à Bikoro, un à Iboko et un à Wangata. Et quatre nouveaux cas ont été confirmés à Iboko dont un décédé quelques heures après le prélèvement. Par contre, deux tests se sont avérés négatifs, dont l’un à Wangata et l’autre à Bikoro.
Judith Asina
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