Les délégués de l’opposition au dialogue politique national ont suspendu lundi 12 septembre leurs participations aux travaux en commissions, à la suite des divergences avec le camp de la majorité au sujet de la hiérarchisation des élections.
Selon le Président de l’UNC Vital Kamerhe, Co-modérateur de l’opposition à ce forum, l’opposition exige que les scrutins à venir débutent par l’élection présidentielle couplée avec les élections provinciales, en se basant sur le Résolution 2277 de l’Onu qui préconise les élections présidentielle et législatives comme prioritaires aux autres scrutins.
Selon les premières indications parvenues de la Cité de l’UA, l’opposition conditionne aussi la poursuite du processus de révision du fichier électoral en cours, à une restructuration totale de la Centrale électorale CENI. La majorité au pouvoir souhaite, elle, un processus électoral commerçant par les élections locales et municipales, pour soutient-elle, vider tous les arriérés électoraux en souffrance depuis 2006.
Aussitôt, la facilitation a entrepris des tractations avec toutes les parties, en vue de trouver une issue consensuelle à cette divergence. Selon diverses sources, un compromis pourrait vite se dégager sur le premier point de divergence, sans doute avec un accord sur une organisation en premier lieu des élections provinciales, suivies dans un délai court des élections présidentielles couplées aux législatives nationales. Cette solution défendue notamment par la société civile, pourrait être acceptée par tous les participants, du fait que les cautions des candidats à ce scrutin avaient déjà été encaissées par la CENI depuis l’année dernière.
Ce geste de l’opposition pro-dialogue a été toute suite applaudi par le G7. Dans un communiqué signé par son président en exercice, Pierre LUMBI OKONGO, le G7 salue le geste courageux « des camarades de l’opposition » qui ont choisi de participer au dialogue et qui viennent de prendre la décision de suspendre leur participation pour ne pas cautionner les velléités de violation de la constitution par la majorité au pouvoir. « Nous les félicitons et nous leur demandons de rester fermes sur les exigences constitutionnelles qui sont aussi notre préoccupation », dit le communiqué du G7.
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