Au pouvoir depuis 2008, Ian Khama rendra officiellement ce samedi 31 mars 2018 les clés du pays, dix-huit mois avant la fin de son mandat et les élections générales, pour respecter à la lettre la Constitution qui limite à dix ans le règne de ses chefs d’Etat.Sous sa direction, le discret Botswana – 2,2 millions d’habitants pour un territoire un peu plus grand que la France – a connu une période de forte croissance économique, dopée par ses très lucratives exportations de diamants et de viande bovine.
Il s’est aussi imposé sur le continent africain en modèle en matière de bonne gouvernance et de protection de l’environnement, particulièrement riche en faune et flore sauvages.
Lorsque l’Américain Donald Trump a évoqué les Etats africains comme des “pays de merde”, il n’a pas hésité à faire convoquer son ambassadeur à Gaborone. Ni à réclamer la démission de son voisin du Zimbabwe Robert Mugabe ou celle du président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila.
S’il s’affiche volontiers en contraire de ces deux-là, le dirigeant du Botswana n’est toutefois pas exempt de reproches.
Papy M.
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