Pour le secrétaire exécutif du PPRD Chine, l’ancien Gouverneur du Katanga a raté une occasion en Or qui pouvait lui donner plus de chance de gagner ou battre le PPRD son parti, ne fus ce que sur le sondage. Etant donné que les partenaires sont les mêmes que ceux de l’actuel régime, il veut connaitre les conditions et modalités de remboursement.
Pour Stephen Bwansa, la somme de 100 milliards USD que l’homme devenu opposant promet de mobiliser sur papier est un arbre qui cache la forêt. Allusion faite à un nouveau système de guerre commerciale sur base d’une formule du libre-échange comme stratégie d’occupation, si pas d’annexion non souveraine avec les fondations qui les soutient.
Il présume en dehors de cela que cette somme ne représente rien en fonction de ce que les donateurs vont gagner. Ce qui sera source de guerre silencieuse qu’il estime en gestation, puisqu’il s’agit ici de compter sur l’influence de l’électorat congolaise. Et la population doit comprendre notamment que le budget national actuel dépasse celui laissé par les colonisateurs, ainsi que ce qu’a légué le Marechal, père du Zaïre en passant par celui du Gouvernement de M’zee. Techniquement parlant, il pense que le financement ne tombe pas du ciel sans un prix ou cession d’une contrepartie. « Qu’est-ce que notre compatriote a donné comme contrepartie secrète et à qui? », se demande Stephen Bwansa. Car si cela pouvait dépendre de la ruse de la conquête du pouvoir par la manne financière des clubs internationaux, le parti au pouvoir aurait mobilisé 20 fois plus que cette somme. Quelle est la finalité du moment où il y a une certaine crainte pour la souveraineté nationale et monétaire, ainsi que pour les enjeux de libre échange commercial.
Stephen Bwansa estime que la nation doit se construire par l’intérieur, c’est-à-dire à travers des lois capable de créer, par un système de coopération gagnant en mesure de multiplier les richesses.
Cependant, il aurait souhaité que le prétendant candidat à la présidentielle revienne vite au pays, même avant le mois de juin afin de permettre à la population de mieux comprendre son programme politique et économiques. Car pour lui, ce dernier cache peut-être plein des choses.
Audacieux mais non pragmatique
Stephen Bwansa focalise son appréciation sur l’audace de l’ancien gouverneur du Katanga, son courage et sa détermination à mobiliser les fonds, puisqu’il connait les conditions de décaissement de fonds, du point de vue international. À son avis, lui et son groupe ont raté une importante occasion pouvant lui donner la chance de gagner ou battre le PPRD ne fus ce que sur le sondage.
L’autre aspect qui manque consiste au pragmatisme d’environnement et les conditions qu’ont les financiers à céder certains droits pour obtenir ledit financement. Seulement, toujours est-il que ce fonds peut être mobilisés au niveau national, mais là aussi les multinationaux, les sociétés privés et d’Etat qui travaillent n’auront pas de miracle de mobiliser de fonds contraire à leur business-plan annuel qu’ils appliquent pour le projet de leurs groupes, qui implique le respect des règles établis par le gouvernement.
« A mon sens, déclarer la mobilisation de 100 milliards USD est plus politique que pragmatique », cogite-t-il. Alors que le PPRD réfléchi politiquement sur l’avenir du pays pour que l’environnement national reste l’unique univers de croissance et mobilisation de fonds pour la continuité de la reconstruction nationale, dans l’optique de la vision de moderniser notre nation. Et ce, toujours dans le cadre de l’innovation de la machine à croissance, tout en innovant avec la création de richesse. Allusion faite à beaucoup plus à l’industrialisation des milieux ruraux d’un nouveau type de système commercial qui permettra non seulement de construire un nouveau Congo mais multiplier les richesses au niveau de la base et le progrès économique équilibré.
Car si en économie il est question d’inflation, la RDC a un environnement démocratique qui rend le progrès social très difficile. C’est pourquoi le PPRD parle d’une démocratie congolaise forte pour un Etat fort ; une croissance socialement forte pour la crédibilité et la stabilité politique, économique et financière, l’effacement des dettes auprès de partenaires financiers internationaux. Le pays a aussi besoin des institutions fortes, une monnaie forte, pour une nation forte, ainsi qu’un peuple uni pour arriver à une croissance.
Judith Asina
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