Les lampions de l’atelier de validation de la stratégie nationale d’élimination de la fistule obstétricale du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) sont éteints depuis hier jeudi 1er mars au Caritas Congo dans la commune de la Gombe. Au terme de ces assises scientifiques de deux jours, les participants ont adopté à l’unanimité un document officiel et consensuel.
L’atelier de validation de la stratégie nationale d’élimination de la fistule obstétricale a porté sur deux points:
Primo, l’adoption du plan stratégique secundo, la mise en place du Comité national Multi-sectoriel de lutte contre la fistule obstétricale.
Les participants étaient répartis en 5 groupes de travail puis la plénière a pu adopter les différents thèmes de référence.
Lors de son allocution, le Directeur du Programme national de la Santé de Reproduction (PNSR) faisant office du Représentant du Secrétaire général à la Santé, Monsieur Fidèle Mbandu s’est félicité du document officiel qui va servir de boussole dans l’organisation de la mise en œuvre des interventions de la lutte contre les fistules obstétricales.
« Après 2 jours de travaux, notre stratégie est validée. Ce document combien important pour le pays devient désormais notre boussole dans l’organisation de la mise en œuvre des interventions de lutte contre les fistules obstétricales ».
Et de renchérir: « On se rappelle dans ce document, nous avons tous partagé la vision, nous avons adopté les axes stratégiques ainsi que les modalités de mise en œuvre et tout le document. Je reste convaincu que la validation de ce document est un tournant car désormais la manière dont les intervenants seront coordonnés, il y a un changement maintenant » a-t-il assuré.
DES FONDS MAIS MIEUX VAUT PREVENIR QUE GUERIR
« Heureusement pour nous et toute à l’heure nous venons d’adopter le Comité de pilotage qui entre autre a pour rôle de mobiliser des fonds parce qu’on a besoin des fonds pour atteindre des objectifs de ce plan et de réduire l’incidence, assurer la prise en charge et réduire les conséquences psycho-sociales et socioéconomiques. C’est vrai il faut des moyens mais je pense que nous mettions l’accent sur la prévention car ne dit-on pas que mieux vaut prévenir que guérir » dit-on.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), chaque année dans le monde 50.000 à 100.000 femmes présentent une fistule obstétricale.
En RDC, l’incidence annuelle n’est pas connue avec exactitude mais on estime un à dix cas de fistules pour mille naissances.
D’ après l’Enquête Démographique et de santé de 2007, nous estimons qu’il y a environ 42.000 femmes en RDC qui ont une fistule non traitée.
Gloire BATOMENE
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