Depuis septembre 2016, le régime en RDC était parvenu à imposer illégalement un embargo sur les marches pacifiques. Alors que raconte erick Bukula, ceci est un droit consacré par la loi des lois, la constitution, nos gouvernants avaient par la force des armes décidé de voler et violer ce droit du peuple en interdisant catégoriquement toute manifestation populaire.
Cet ultimatum imposé par voie de répression violente et armée avait comme conséquence note Erick Bukula d’affaiblir considérablement les actions des rues de l’opposition politique. Le seul moyen d’expression lui reconnu par la Constitution.
Mais grâce au génie de l’Eglise catholique, qui a su opposer la sagesse à la force, écrit erick Bukula, les congolais ont recupéré trés astucieusement ce droit. Le 31 Décembre 2017 (Et de un), 21 janvier 2018 (et de deux), 25 février 2018 (Et de trois)…désormais les marches sont revenues à la mode.
Désormais dans les médias et salons politiques, les débats ne se situent plus au niveau de savoir si la manifestation a été autorisée ou pas. Désormais précise erick Bukula, le souci est de savoir si elle a été bien encadrée ou pas. Désormais l’inquiétude est de savoir s’il y a eu bavures ou pas. Désormais les contradictions entre organisateurs et police tourne autour de savoir s’il y a eu mort ou pas.
Contre l’ordre venu de leur hiérarchie de disperser les manifestants, hier dans certains coins de Kinshasa, dont Kingabwa, les policiers n’ont eu autre choix que d’encadrer les marches. Désormais ils nous glissent même le nom de leurs agents qui ont commis bavure. Comme celui du Major Carine qui aurait tiré sur le vaillant Rossy Mukendi précise erick Bukula. Ce dernier poursuit: « et si désormais ils n’érigent plus des barrages comme dans une zone de guerre ou si désormais ils ne coupent l’internet que pendant quelques heures, c’est parce que nous leur avons forcé de comprendre que les manifestations pacifiques sont à inclure désormais dans le fonctionnement normal et quotidien de cette nation ».
Pour monsieur erick Bukula, « il est désormais loin des jours où, avant de descendre dans la rue, il fallait attendre l’aval de Kimbuta ou Kanyama ou encore Sylvano qui allait finalement nous menacer de ne même pas essayer de nous rassembler par groupe de cinq personnes devant les arrêts de bus».
Désormais c’est le bureau de Kimbuta qui commence à faire le premier pas en invitant les organisateurs à venir négocier sur l’itinéraire…et non plus sur l’autorisation! s’exclame erick Bukula.
Ceci est une preuve historique selon erick Bukula que la liberté d’un peuple s’arrache: « N’attendons jamais qu’ils nous en fassent un cadeau ».
Et cette liberté retrouvée à Kinshasa montre déjà selon erick Bukula des effets de contagion dans le reste de la République: « Hier c’est Mbandaka qui s’est aussi décidé de récupérer son droit à manifester. Prochainement ce sera Kikwit, puis Bandundu ville, puis Kolwezi…. »
Rossy Mukendi avait définitivement tapé juste : « Le peuple gagne toujours » conclut-il.
Joël imbole
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