LUCHA DEBOUT CONGOLAIS

Marche du 25 février: Le Collectif d’Action de la Société Civile (CASC) soutient le CLC

Le peuple congolais vivant au pays comme ceux de la diaspora est ainsi invité à prendre part à la messe prévue le 23 février par le Pape François afin de prier le pays en danger. Le Collectif d’Action de la Société Civile (CASC) qui le déclare dans un communiqué demande une mobilisation tous azimuts pour participer à la marche pacifique organisée par le Comité Laïc de Coordination (CLC) le 25 février 2018.

De ce fait, la police et l’armée devrait s’abstenir d’exécuter les ordres immoraux de tirer sur les manifestants parmi lesquelles se trouve leurs propres enfants comme le démontre l’exemple de Thérèse KAPANGALA fille d’un policier tuée par balle lors de la dernière marche du 21 Janvier ;

Il recommande également au Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de s’abstenir de tout propos provocateur consistant à envisager un énième report des élections et de renoncer définitivement au projet qualifié de provocateur, consistant à instaurer un vote électronique inconstitutionnel avec la machine à voter.

La commission d’enquête mixte sur les violations des droits humains lors de deux dernières marches quant à elle, devrait œuvrer dans toute indépendance et impartialité pour répertorier toute violation des droits humains et en établir les responsabilités.

Le CASC justifie cette prise de position par le fait que la RDC traverse un temps particulièrement turbulent de son histoire résultant de la confiscation du pouvoir par le régime du président Kabila, par la non organisation des élections dans les délais légaux. Malgré plusieurs efforts des uns et des autres notamment de la société civile, l’opposition politique et des amis de la RDC à travers la Communauté Internationale, et l’accord politique conclu à l’issue du dialogue de la CENCO, le pouvoir en place persiste dans l’exécution de sa politique de la terre brulée pour s’éterniser au pouvoir.

C’est ainsi que relayant et intensifiant la lutte du Collectif d’action de la société civile (CASC) pour le retour à l’ordre constitutionnel, le Comité laïcs de coordination a entrepris une série de manifestations pacifiques depuis le 31 décembre 2017. Objectif ? Exiger la mise en œuvre intégrale de l’accord de la Saint sylvestre. Mais il s’avère que ces marches organisées conformément aux instruments juridiques nationaux et internationaux, entre autres l’article 26 de la Constitution, de l’article 11 de la charte africaine de droit de l’homme et de peuple sont violements réprimés par la police et l’armée sans oublier la garde républicaine lourdement armée.

Selon le CASC, cette répression ignoble consiste à tirer à bale réelle et à bombe lacrymogène sur les manifestants sans arme et ne présentant aucune menace. A cet effet, la profanation des églises et les intimidations humiliantes des prêtres de l’église catholique et des pasteurs de l’église protestante, s’accentue davantage mettant le pays sous l’état de guerre, malgré les efforts de la communauté internationale pour ramener les dirigeants congolais à revenir à la raison.

Le CASC estime ici que le pouvoir de Kinshasa défie le peuple congolais et la communauté internationale avec notamment la fermeture illégale de la maison Schengen en vue de réduire le mouvement des congolais dans leur plaidoyer pour la libération du pays contre la dictature qui s’y réinstaure. Par ailleurs, la CENI poursuit sa préparation de la fraude des élections hypothétiques à travers son acquisition provocatrice des machines à voter rejetées par le peuple, qui viennent s’ajouter à la loi électorale inconstitutionnelle récemment promulguée.

Judith Asina

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