Elle se sent plusieurs fois flouée malgré sa bonne collaboration avec les institutions publiques chargée du dossier Inga III. Cela, après avoir tiré la sonnette d’alarme selon laquelle sur cinq grandes préoccupations majeures, à l’époque où cette Coalition des Organisations de la Société Civile pour le Suivi des Réformes et de l’Action Publique (CORAP) appuyait ledit projet.
En effet, c’est depuis 2013 que la CORAP a décidé d’apporter son appui au Développement de ce grand Projet jugé en son temps utile pour le pays. Cela, tout en formulant à l’endroit ses grandes préoccupations relatives à l’accès de la population à l’information ; à l’implication réelle de la société civile à tout le processus ; aux études d’impact sociaux et environnementaux du Projet ; au dédommagement des victimes de Inga I et II et enfin au quota réel d’énergie à attribuer à la population congolaise.
De ce fait, la CORAP partage avec l’opinion tant nationale qu’internationale, son regret de ne plus continuer à soutenir le Développement du Projet INGA III dans le contexte politique, social et économique qui caractérise actuellement la République Démocratique du Congo.
En dépit de sa bonne collaboration avec les institutions publiques chargées de ce dossier, la CORAP se sent à maintes fois flouée et remarque que l’intérêt de la population en général et celui de la société civile en particulier, n’est pas sérieusement pris en compte.
Tout en continuant à œuvrer pour l’accès de tous à l’Energie, elle appelle l’ensemble d’acteurs de la Société Civile, à exiger un Moratoire sur Inga III jusqu’à ce que soit prouvé le bénéfice réel pour la population congolaise et pour les générations futures, jusqu’à ce que les 5 revendications ci-hauts évoquées trouvent gain de cause.
Il faut rappeler que le CORAP est une coalition des organisations de la société civile pour le suivi des reformes et de l’action publique. Elle comprend notamment l’ASADHO, ACE, CAFEC, CALCC, CATISO, CATSR, CDE, CDT, CENADEP, CEPROSOC, CNONGD, conseil FSC, la maison de laïcité de Kinshasa, NAD-UNIKIN et SYECO.
Judith Asina
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