Le président de l’union pour la Nation Congolaise (UNC), Vital kamerhe a d’énormes capacités de rebondir : le président de l’UNC renait de ses cendres de la Cité de l’OUA.
Si certains acteurs politiques ont eu à s’effacer de la scène à cause des erreurs de parcours, ce n’est donc pas le cas pour Vital Kamerhe Lwakaningini, président national de l’UNC. Cet homme possède en effet d’énormes capacités de rebondir sur la scène. Vital Kamerhe a été donné il y a peu pour mort politique, après son engagement dans un dialogue à dormir débout avec le regime en place à la Cité de l’OUA. Un engagement qui lui a coûté toutes sortes de critiques et rejets de la société venant même de son propre parti politique. Que des dissidences au sein de l’unc…l’on se souviendra du depart de jean bertrain ewanga, claudel lubaya, etc. Pire encore, au finish, donc à la fin des assises de la Cité de l’OUA, quand il ne fut pas nomme premier ministre, les voies se sont levées pour dire : «Kamerhe, c’est fini. Kabila vient de l’achever politiquement. Il sera difficile pour lui de revenir sur la scène politique et être porté encore par le peuple. Même chez lui à Ngweshi, il ne pourra faire 100 voies…». Sur la toile, le nom de kamerhe a été transformé en kamelheon, c’est-à-dire: acteur politique instable, qui change de position à tout moment.
Les coups, il en a subis. Des coups que Kamerhe a encaissés parce qu’il savait très bien que l’option prise de négocier avec Kabila, à la fin du mandat de celui-ci était suicidaire et impopulaire. Mais, il l’avait prise quand même cette option. Il semble que c’était avec l’aval et soutien total de ces chefs d’Etat : Denis Sassou N’Guesso, Dos Santos et For Eyadema. Ces trois chefs d’Etat auraient convaincu Kabila de faire avec Kamerhe ; chose que président avait acceptée.
Cependant, Kabila qui n’a toujours pas le respect de la parole donnée a fini par driblé Vital. Ce que Kamerhe a reconnu lors de sa récente conférence de presse disant : «Kabila le savait très bien si jamais il m’avait nommé premier ministre, c’était sa fin. J’allais exercer mes fonctions avec toutes les prérogatives d’un vrai premier ministre… ». Qu’à cela ne tienne, Vital Kamerhe a réussi aujourd’hui à confirmer sa position comme l’un des adversaires de Kabila, qui fait peur. Il a non seulement réintégré l’opposition, mais vient aussi de renouer avec le peuple.
Pour preuve, ses descentes sur terrain ici et là à travers la ville de Kinshasa. Des descentes qui n’arrentent pas de drainer les foules extraordinaires. VK est présent à toutes les marches des chrétiens. Non seulement, qu’il est présent, mais ce sont des milliers des Congolais qui le suivent derrière. Il a réussi à convaincre les opposants autour d’un plan d’actions anti-Kabila, en vue d’exiger une alternance au sommet de la République. VKL a mis en place une direction politique de son parti. Un parti désormais restructuré du sommet à la base, avant même la tenue du congrès. Ceux des partis politiques qui ne pourront faire le seuil viennent frapper la porte à l’unc.
Joël imbole
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