La situation politique en République Démocratique du Congo est extrêmement tendue. Après que l’église catholique locale ait constaté la fragilité de l’opposition et l’accroissement de la misère du peuple Congolais, elle a décidé de se mettre debout.
Depuis lors, les évêques congolais ont à plusieurs reprises appelé au respect des accords de la Saint-Sylvestre ces derniers mois, accords obtenus grâce à leur médiation, prévoyants des élections présidentielles en fin d’année 2017. Hélas, en vain. Cet accord a été morcelé et n’a pas été respecté selon son esprit et sa lettre.
Depuis, l’église catholique de la RD Congo a décidé de mener certaines actions afin d’obtenir la stricte application de l’accord de la saint sylvestre. L’on se souviendra de l’opération son de cloche de chaque jeudi à 21h et de la gigantesque marche du 31 décembre et surtout de la petite phrase de l’archevêque de Kinshasa qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives, à savoir: « que les médiocres dégagent « .
Conséquence, l’église catholique du Congo est de plus en plus poursuivie par une partie des pouvoirs publics.
Selon les Nations Unies, le 31 décembre, cinq participants à une manifestation en faveur de la démocratie ont été tués par balles. Des célébrations eucharistiques ont été perturbées par des jets de gaz lacrymogène, des dizaines de paroisses ont été attaquées et pillées, de nombreux fidèles ont été spoliés et intimidés. Le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa, parle dans un communiqué de situations barbares et condamne sévèrement ces événements.
Ce 12 janvier, aura lieu en la cathédrale de Kinshasa une célébration à la mémoire des victimes des troubles récents. A la veille de celle-ci, les évêques belges demandent avec insistance que le respect des droits et libertés fondamentales de chaque être humain puisse enfin aussi triompher au Congo.
Les évêques belges appellent la RDC, l’Union Européenne et toute la communauté internationale à s’y engager sans tarder avec tous les mesures nécessaires pour résoubre la crise politique dans le pays de patrice Emery lumumba.
Joël imbole
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