Coincés, les évêques s’en sont remis à Joseph Kabila et à Étienne Tshisekedi pour décanter la situation. Les violons sont loin de s’accorder entre les participants regroupés en trois commissions. Si dans la commission processus électoral, les parties n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la séquence des élections et la date des scrutins, à la commission décrispation politique, les délégués du rassemblement exigent la libération de certains prisonniers qu’ ils quantifient de politiques et l’arrêt de poursuites contre d’autres personnalités politiques dont Moise Katumbi. Et à la commission gouvernance des institutions, c’est la gestion du pays après le 19 décembre qui pose problème. Car le rassemblement reste sur sa position. Pas de Joseph Kabila après le 19 décembre. Point de vue que ne partage pas les autres de la majorité et opposition pro dialogue. Voilà pourquoi les évêques ont sollicité l’arbitrage de Joseph Kabila et de Étienne Tshisekedi pour qu un compromis soit trouvé le plus vite. Mais rien n’a filtré de ces échanges même si les évêques ont promis de communiquer sur les résultats de leurs échanges avant de voyager le samedi 18 décembre pour Rome où ils ont été invités par le pape Francois pour s’entretenir sur la situation en Rdc. Ils ne seront de retour au pays que mardi 20 décembre.
Mots-clésArbitrage Cenco Etienne Tshisekedi Joseph KABILA
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