oly Ilunga et Michel Bongongo
De G à D : Oly Ilunga et Michel Bongongo (Ph. Serge B.)

[Rajeunissement de l’administration publique] Les processus de mise à la retraite du Ministère de la santé vont bon train

Sur un effectif d’environ 7.800, 4519 agents ont été recensés et 3.344 ne le sont pas encore, depuis le lancement de cette opération en octobre 2017. Ce qui donne un pourcentage de 76,32 % du travail déjà réalisé par les commissions chargées du processus de la mise en retraite du Ministère de la Santé. Ces chiffres ont été présentés au cours d’une séance d’évaluation à mi-parcours des agents éligibles à la retraite dans ce secteur, mercredi 27 décembre, dans la salle de Réunion de la Fonction Publique à Kinshasa. 

Selon Oly Ilunga, Ministre de la Santé, cette première rencontre qui sera poursuivi par d’autres réunions, puisqu’il sera question de n’oublier personne et faire en sorte que l’équité soit respectée.

A ce niveau par rapport aux effectifs attendus, il a été noté environ 76 % des effectifs attendus  qui ont été effectivement recensé et identifié. A ce stade, il estime que la commission est sur la bonne voie et doit être poursuive. Ce, en précisant tout de même que ce n’est pas une course contre la montre et que l’essentiel consiste d’être précis et équitable en vue de reconnaître le droit à la retraite aux agents éligibles.

Toutefois, il faut que toutes les parties prenantes, c’est-à-dire la fonction publique, le syndicat, la Santé se mettent d’accord sur les effectifs. « Importante étape », dit-il.

Vivement le respect des statuts

A en croire, Michel Bongongo, Ministre d’Etat en charge de la Fonction Publique, ce qui se fait avec son collègue de la santé consiste à matérialiser la volonté du Chef de l’État en matière de mise en retraire honorable. Un processus à visage humain qui fait pour lequel le travail doit se faire de façon méticuleuse,  de manière à ce que personne ne soit oublié, entendu qu’il s’agit de la carrière des fonctionnaires.

Au sujet du rajeunissement de l’administration publique, dont le recrutement des 1.000 jeunes universitaire fait objet de plusieurs critiques, il précise que c’est un processus normal. D’autant plus que la réforme nécessite de mettre la croix sur les antivaleurs. Ce qui veut dire, recruter en tenant compte de ce que disent les statuts. « C’est ainsi que ce recrutement doit se faire de façon régulière », déclare Bongongo.

Répondant à la question des Nouvelles Unités (NU), il souligne que le problème sera réglé. Seulement, toujours est-il qu’il ne peut occulter la volonté de régulariser le processus de recrutement des fonctionnaires au regard des statuts.

Le recrutement se fait, déclare-t-il, entretemps, il sera passé à la mécanisation des nouvelles unités, conformément aux dires des statuts. Allusion faite essentiellement aux NU des six Ministères pilotes, c’est-à-dire, la santé, fonction publique, le budget, les finances, le plan et portefeuille. Il s’agit des Ministères qui connaissent déjà le processus de retraite, en plus des trois régis financières et Institut National des Statistiques (INS). Car c’est avec la retraite, qu’il y a vacance de poste devant permettre de recruter. Pour ces six Ministères, le recrutement sera accès principalement vers les NU. « Après la mise à la retraire au Ministère de la Santé, il y aura  avec beaucoup de vacances de poste, qui permettra de régler le problème des NU dans ces six Ministères pilotes », souligne-t-il.

Occasion faisant le larron, il a soulevé la question du concours des jeunes universitaires (JPO), qui doit se faire de manière régulière, sans clientélisme, ni favoritisme, mais dans la méritocratie.

Dans un premier temps il a été proposé la date du 7 janvier 2018. Mais étant donné que les provinces ont fait des recours pour dire qu’ils n’ont pas eu suffisamment le temps, surtout avec les distances qui les séparent des Chefs-lieux, il a jugé bon d’éviter la précipitation. A cet effet, le concours a été renvoyé au 21 janvier 2018, à l’issue des contacts les Gouverneurs.

Judith Asina

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