Union europeenne

Répression des événements du 15 novembre : L’UE, les USA, la Suisse et le Canada s’inquiètent du non-respect des libertés d’expression et de réunion

Dans une déclaration commune que nous publions en intégralité dans les lignes qui suivent, il est indiqué qu’au lieu de travailler à interdire et perturber ces réunions, le gouvernement congolais pourrait travailler avec la société civile et les représentants de l’opposition pour s’assurer que ces événements se déroulent en toute sécurité et sans incident. Une attitude qui fait suite à la journée ville morte déclenchée par le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) et soutenue par le Rassop, ainsi que d’autres évènements en vue de faire partir le Président de la République, mercredi 15 novembre 2017, sur toute l’étendue de la RDC.

L’UE, les USA, la Suisse et Canada encourage ceux qui organisent de telles réunions publiques à adopter une attitude non-violente et à s’assurer que leurs actes n’empiètent pas sur les droits de tiers. A cet effet, les Autorités doivent s’abstenir d’un recours à la force excessive et sont susceptibles d’être tenues responsables de leur conduite, y compris à titre individuel.

Respect des libertés d’expression et de réunion

La Délégation de l’Union européenne publie la déclaration suivante en accord avec les Chefs de Mission des pays membres de l’Union européenne présents à Kinshasa, des Etats Unis, de la Suisse et du Canada

Kinshasa, 16 novembre 2017

Nous sommes vivement préoccupés par les déclarations récentes, attribuées à un certain nombre de responsables des forces de police congolaises et de Gouverneurs de provinces ayant annoncé de manière anticipatoire la perturbation de manifestations pacifiques organisées par la société civile et des partis d’opposition ce 15 novembre.

De telles déclarations ne correspondent pas aux principes démocratiques et au respect des libertés d’expression et de réunion. Ils sont également contradictoires avec l’engagement du gouvernement de la RDC de soutenir un processus électoral crédible, libre et apaisé en 2018.

Le droit de se rassembler et le droit d’organiser des réunions publiques sont inhérents à tout processus démocratique crédible. Plutôt que de travailler à interdire et perturber ces réunions, le gouvernement congolais pourrait travailler avec la société civile et les représentants de l’opposition pour s’assurer que ces événements se déroulent en toute sécurité et sans incident. Nous continuons par ailleurs à encourager ceux qui organisent de telles réunions publiques à adopter une attitude non-violente et à s’assurer que leurs actes n’empiètent pas sur les droits de tiers. Les autorités doivent s’abstenir d’un recours à la force excessive et sont susceptibles d’être tenues responsables de leur conduite, y compris à titre individuel.

 

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