«Présidentielle : cinq candidats déjà !»
Il y aura du monde à la prochaine présidentielle, prédit Le Phare, citant cinq candidats qui ont publiquement exprimé leurs ambitions : Dr Tshiani, Freddy Matungulu, Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Alain-Daniel Shekomba.
Faisant allusion au délai avancé par le président de la CENI pour organiser les élections, le journal estime que «même si « Monsieur 504 jours » hésite encore et ne cesse de multiplier des obstacles destinés à justifier de nouveaux glissements, les Congolais lui envoient un seul message : les élections ! Rien que les élections !»
C’est dans cette optique que le face-à-face Jean-Pierre Bemba-Félix Tshisekedi à la Haye est confirmé, annonce La Prospérité. Félix Tshisekedi s’est gardé jusqu’ici de donner une date pour sa rencontre avec l’autorité morale du Mouvement de Libération du Congo ainsi que du Front pour le Respect de la Constitution, poursuit le journal. Mais, « il a certifié la convergence en cours et la certitude de son tout prochain déplacement vers les Pays-Bas ». Cette visite a pour objectif de «jeter des bases pour des actions par rapport aux enjeux du 31 décembre 2017. C’est le dernier virage», estime le quotidien.
Sur ce même registre, l’éditorialiste du Forum des As soutient qu’après la visite en RDC de Nikki Haley, ambassadrice américaine à l’ONU, «l’heure de la vérité a sonné » au pays de Lumumba.
« La démarche de Washington, Paris et, plus globalement de la communauté internationale, n’en est que plus claire : les élections. Aux acteurs de s’assumer. A la CENI de jouer sa partition. Au Parlement d’apprêter les textes en rapport avec les élections. Au Gouvernement de mobiliser et décaisser les ressources. Aux compétiteurs politiques de se préparer », lance le tabloïd.
« Réchauffement de l’accord du 31 décembre 2016 : La CENCO attend l’appel de Kabila », titre pour sa part Le Potentiel. Comme en 2016, le président Kabila est face à son destin; celui de la RDC. Quelle voie va-t-il emprunter : la confrontation ou le sauvetage de la démocratie ? Quoi qu’il en soit, poursuit le journal, la CENCO, qui reste toujours attachée à l’Accord de la Saint Sylvestre, n’attend plus que le premier geste du chef de l’Etat pour réchauffer ce compromis politique de dernière chance si l’on veut éviter une hécatombe après décembre 2017.
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