Des ONG des droits de l’homme demandent « la libération de cinq défenseurs des droits de l’Homme arrêtés arbitrairement » lors de la marche organisée le 31 juillet par les mouvements citoyens et plusieurs autres organisations de la société civile à Lubumbashi et dans d’autres villes de la République Démocratique du Congo (RDC). Dans un communiqué publié samedi 11 juillet 2017 (AFP), les signataires exigent au tribunal de paix de Lubumbashi « d’innocenter ces cinq militants (Maître Timothée MBUYA, Jean Pierre TSHIBITSHABU, Jean MULENDA, Patrick MBUYA KWECHA et OMARI OMBA)» et estiment que les faits pour lesquels ils sont poursuivis n’étaient pas « infractionnels ».
Pour ces ONG, ces arrestations consacrent « la méconnaissance manifeste » des dispositions légales sur les libertés et les manifestations publiques et leur « violation » volontaire. La police avait fait état d’une dizaine de manifestants arrêtés à Lubumbashi, dont les cinq activistes qui sont actuellement jugés pour « provocation et incitation à des manquements contre l’autorité publique », peut-on lire dans le communiqué.
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