Un jour après la marche organisée par le mouvement citoyen «Lutte pour le Changement (LUCHA)» le 31 juillet sur différentes villes de la République Démocratique du Congo (RDC) et soutenue par certains ténors de l’opposition congolaise, Moise Katumbi depuis Bruxelles où il vit en exil forcé, félicite les Congolais qui ont marché pour la démocratie avec LUCHA et condamne la répression exercée par les forces de l’ordre en marge de cette manifestation qui avait pour but d’exiger la Commission électorale nationale indépendante (CENI) la publication du calendrier électoral en vue de la tenue des élections avant le 31 décembre 2017, conformément à l’accord de la Saint Sylvestre.
«Ces milliers des Congolais ont bravé la peur. Ils ont subi les gaz lacrymogènes, les tirs à balles réelles, les arrestations arbitraires de la police. Je tiens à féliciter ces défenseurs de la démocratie pour leur courage et leur engagement. Ils nous montrent l’exemple. Ce sont des Congolais debout (…) En ayant recours aux armes face à des manifestants pacifiques, le pouvoir de Kinshasa continue d’adopter une attitude criminelle. Je condamne avec la plus grande fermeté les policiers qui ont exécuté ces ordres, qui ont fait usage d’armes à feu et ont procédé aux dizaines d’arrestations» déclare l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga.
D’autres manifestations en gestation
«Dans les prochaines semaines, d’autres manifestations vont suivre. Je rappelle que le droit de manifester est inscrit dans notre constitution. Toute autorité qui s’y oppose se met hors-la-loi. (…) la RD Congo doit vivre des élections libres, démocratiques, inclusives et transparentes. Nul ne peut confisquer ce droit» fait savoir l’opposant congolais, Moise Katumbi.
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration de Moise Katumbi :
CMB
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