La date du 31 décembre en République démocratique du Congo (RDC) est consacrée à la marche pour revendiquer les élections crédibles, transparentes et apaisées en 2018.
Dans un communiqué, le comité des laïcs catholiques appelle à une grande marche sur toute l’étendue du territoire national mais aussi à l’étranger. c’est après avoir notamment demandé la libération sans condition des prisonniers politiques, la libéralisation de l’espace médiatique, la restructuration de la CENI afin de recréer la confiance entre l’électorat et l’institution organisatrice des élections, la confirmation de la volonté du chef de l’État de ne pas briguer un 3ème mandat comme l’exige la constitution pour rassurer l’opinion, des appels restés lettres mortes.
Appel à la marche du 31 décembre 2017 pour libérer l’avenir du Congo https://t.co/GuHoMC0cjf via @YouTube
— Comité Laïc de Coordination (@LaicDe) 21 décembre 2017
« Le temps est venu sans haine ni rancœur de donner à ces mêmes idéaux leur forme concrète par l’exigence du respect de cet accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016, l’unique feuille de route, solidement fondée sur la constitution de la république », déclare le comité laïc de coordination.
Constatant que l’accord de la Saint-Sylvestre a été violé, les fidèles catholiques veulent comme lors de la marche des chrétiens, le 16 février 1992, marcher contre la situation actuelle, en attendant de le faire de manière plus décisive dans les urnes en 2018.
« Ensemble, comme le 16 février 1992, unissons nos efforts et nos forces pour dire non à cet esclavagisme imposé par l’oligarchie au pouvoir. Nous disons non à la situation actuelle, en attendant de le faire de manière plus décisive dans les urnes en 2018. Nous disons trois fois : non à la confiscation de la démocratie par une poignée d’individus; non au silence coupable et cynique des dirigeants face à la misère généralisée de la population alors que les richesses nationales continuent à être pillées et dilapidées. Non aux massacres des compatriotes du Kivu, du Kasaï et du Tanganyika. Non aux viols de nos mères, de nos sœurs et de nos filles. Non à l’utilisation des groupes armés pour terroriser et massacrer les populations. Non à la répression aveugle des manifestations pacifiques », disent –ils dans un communiqué.
— Comité Laïc de Coordination (@LaicDe) 21 décembre 2017
Cet appel est signé par les Professeurs Thierry Nlandu, Justin Okana, Isidore Ndaywell et par l’activiste Léonie Kandolo et est à destination de toutes les couches de la population, « femmes et hommes de foi, croyants en Dieu et chrétiens de toute sensibilité… »
CMB
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